Le sommet Russie-Afrique a vécu. Les chefs d’Etat (certains flanqués même de leur épouse) du continent noir ont tous eu droit à la «montée des marches du Kremlin» et la photo avec le couple Poutine ; d’autres ont même eu un bonus, à savoir le dîner avec le tout-puissant président russe. C’est d’ailleurs sur cet important rendez-vous restreint que porte ce papier.
En tout cas, si nous savons avec certitude que notre président, Ibrahim Boubacar Kéïta, était présent au sommet, nous n’avons pas entendu parler de lui aux rencontres restreintes que l’homme fort de la Russie a eues avec certains de ses homologues africains.
Des informations publiées par un très sérieux confrère hexagonal, il nous revient qu’à Sotchi, outre l’Egyptien, Abdel Fattah al Sissi, coprésident du sommet Russie-Afrique, 15 dirigeants ont eu droit à un entretien bilatéral de 30 à 45 minutes avec Vladimir Poutine.Le 23 octobre, détaille le confrère, le chef de l’Etat russe a reçu Abiy Ahmed (Ethiopie), Faustin Archange Touadéra (Centrafrique), Felix Tshisekedi (RD Congo), Yoweri Museveni (Ouganda), Muhamadu Buhari (Nigeria), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Abdel Fatah al-Burhan (Soudan) et Hage Geingob (Namibie).
Le lendemain, poursuit-il, il s’est entretenu avec Alpha Condé (Guinée), Paul Kagamé (Rwanda), Abdelkader Ben Salah (Algérie), Joao Lourenço (Angola), Uhuru Kenyatta (Kenya), Barlen Vyapoory (Maurice) et Teodoro Obiang Nguema Mbassogo (Guinée équatoriale).
On a cherché, en vain, on n’a pas vu le nom d’IBK. Où était-il passé ?
Moussa Touré
Source : Nouvelle Libération