A Accra le 3 juillet, les dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest se réuniront pour travailler sur les questions qui touchent le Mali, la Guinée, le Burkina Faso alors que ces trois pays ont vu les militaires prendrent le pouvoir par la force.
Depuis le 23 juin, Le président nigérien, Mohamed Bazoum est à Abidjan. Les rencontres avec le président Alassane Ouatara doivent permettre d’identifier une ligne commune entre les deux pays avant la tenue du sommet des dirigeants ouest-africains qui doit se tenir le 3 juillet.
L’on sait que le Mali sera au centre des attentions, des discussions, des tractations. L’on sait que des décisions devront être prise concernant les trois pays, Mali, Guinée, Burkina Faso, qui ont vécu un coup d’État militaire ces dernières années.
« Nous avons essayé d’harmoniser nos points de vue sur ces dossiers délicats. Que ce soit le Burkina, le Mali ou la Guinée, ce sont des pays avec lesquels nous voulons entretenir et développer des relations de confiance et [nous souhaitons] que le processus démocratique avance « a estimé Alassane Ouattara « Nous sommes en train de conjuguer nos efforts pour accompagner ces pays frères à se sortir de cette mauvaise passe » a poursuivi Mohamed Bazoum lors d’un point avec la presse. Il était important pour les deux hommes de préciser leur point de vue commun officiellement.
D’autant que les dirigeants ouest-africains sont partagés entre partisans de la fermeté et avocats du compromis. « Je suis pour le maintien de ces sanctions car le Mali est un pays en danger », avait déclaré en juin 2022 Mohamed Bazoum dans une interview à la presse sénégalaise.
« Le prochain sommet de la Cédéao est très important pour nous. Il s’agit de nos propres voisins mais également de la sécurité dans nos propres pays », a précisé M. Ouattara. La Côte d’Ivoire, pour memo, partage une frontière avec la Guinée, le Burkina et le Mali. Les calendriers de ces pays concernant des élections ne semblent satisfaire la Cedeao veut les revoir à la baisse dans leur durée.
Le Mali envisageait une transition de cinq années de plus. Les autorités maliennes ont depuis ramené leurs prétentions à vingt-quatre mois. Alors que la Cedeao a consenti au maximum à seize mois.
Source: tribuneouest