L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la Science et la Culture (UNESCO) envisage de coordonner neuf (9) projets de lutte contre les effets des changements climatiques dans dix (10) régions du Mali à hauteur de 130 milliards de Franc CFA (environ 208 millions de dollars).

C’est ce qui ressort d’une déclaration, du Chef du Bureau de l’UNESCO au Mali samedi, lors du lancement des projets.

Edmond Munkala Chef du Bureau de l’UNESCO au Mali a déclaré que « ces projets contribueront à relever les défis de la sécurité alimentaire, à réduire la pauvreté et la pression des écosystèmes et diversifier les sources de revenus des cibles prioritaires qui sont les femmes et les jeunes » exprimant le souhait d’« atteindre près de 600 jeunes dans ce contexte ».

« Depuis six mois, avec onze ateliers, deux documents de projet ont été élaborés et validés en avril 2022 par le comité interministériel et les agences des Nations Unies. Les deux documents de projets intégrés sont intitulés : ”résilience des populations vulnérables au changement climatique par la gestion des ressources en eau dans le Sahel occidental du Mali” » a souligné, le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga.

Maiga ajouté que « ces deux documents de projets d’une valeur de 130 milliards de franc CFA (environ 208 millions de dollars) seront présentés très prochainement aux bailleurs de fonds de notre pays par le coordinateur résident du système des Nations Unies au Mali lors d’une table ronde pour recueillir le financement ».

Il s’est, en outre, réjoui des ”résultats déjà obtenus à ce stade à la suite des efforts consentis par toutes les parties prenantes à l’élaboration de ces deux documents de projets intégrés qui permettront au Mali de se lancer dans la recherche de nouveaux financements pour la stabilité alimentaire économique et sécuritaire”.

”Ces projets ont été identifiés par le ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable à travers le fonds climat. Ils seront exécutés dans 10 régions du Mali sous une coordination de l’UNESCO sur financement des secteurs publics, privés et des sources bilatérales et multilatérales”, a précisé Modibo Koné ministre de l’Environnement de l’assainissement et du Développement durable.

Crée le 16 novembre 1945 à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) lutte activement contre les préjugés et les discriminations et pour la défense des droits de l’homme et la sauvegarde des patrimoines culturels.

Elle est l’une des premières institution

AA / Bamako / Amarana Maiga