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SOMMÉS PAR LA CEDEAO DE LIBÉRER LES PERSONNES ARRÊTÉES LE CNSP FAIT AUDITIONNER LES MILITAIRES PARMI LES DÉTENUS AU PARQUET DE LA COMMUNE II

Suite aux exigences des chefs d’Etat de la CEDEAO auprès de la junte entre autres, la libération des personnalités civiles et militaires arrêtées depuis le 18 août 2020, jour même du putsch, certains détenus ont été auditionnés au parquet de la Commune II. Il s’agit particulièrement des militaires arrêtés. Depuis mardi 28 septembre dernier, les personnalités (militaires et civiles) arrêtées outre le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta libéré pour des problèmes de santé, croupissent au camp Soundiata Kéïta à Kati depuis le 18 août.

 

En effet, après les dernières missions du Médiateur dans la crise malienne, Goodluck Jonathan dans notre pays du 23 au 25 septembre, plusieurs recommandations ont été faites dont la libération des personnalités arrêtées le jour du coup d’état. Jusqu’alors gardés de manière arbitraire, la CEDEAO a été claire dans son communiqué final lors de la dernière visite qui coïncidait avec l’investiture du Président et du vice-président de la Transition. Même, le Représentant permanant de la CEDEAO au Mali l’a aussi martelé au président de la Transition lors d’une audience hier, jeudi 1er octobre 2020.

« On est en train de voir maintenant la Charte telle qu’elle est élaborée, comment elle va présenter l’organisation de cette Transition. Les précisions vont concerner les pouvoirs du Vice-président. Nous voulons des éclaircissements à ce sujet et que les anciens dignitaires détenus soient poursuivis conformément aux normes de la justice », a précisé Pr Amidou Boly dans un message officiel transmis au Président.

Le Procureur général de la Cour Suprême, Boya Dembélé l’avait également mentionné dans son réquisitoire général lors de l’investiture du Président de la Transition. Selon ce dernier, « l’Etat de droit implique que force reste à la loi et non que la force commande à la loi ».

La Constitution en son article 1er stipule : « La personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à l’intégrité de sa personne. » Et en son article 10, al 2, avait rappelé le Procureur : « Nul ne put être détenu pendant une durée supérieure à quarante-huit heures que par décision motivée d’un Magistrat de l’ordre judiciaire. En application de ces dispositions, (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 02 OCTOBRE 2020

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON

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