Dans le cadre du partenariat entre la JCI Bamako-Espoir la Fondation Maliba, le PDG de la société aurifère Wassoul’Or non moins Président de la Fondation Maliba, Aliou Boubacar Diallo a été choisi comme invité du jour, lors de la sixième assemblée générale de la Jeune Chambre Internationale Bamako-espoir qui s’est tenue le mardi 2 août 2017, au Grand Hôtel de Bamako. C’étaient en présence des membres du bureau exécutif, des personnalités politiques telles que l’honorable Amadou Thiam ainsi que des responsables de Wassoul’Or et de la Fondation Maliba. A travers un don de deux millions de FCFA à la JCI Bamako-Espoir et la création d’un partenariat pour la promotion de l’entreprenariat et la création d’emplois, la fondation dirigée par Aliou Boubacar Diallo a tenu son engagement d’accompagner la jeunesse malienne.
Cette séquence « l’invité du jour » est devenu une tradition à la JCI, car à chaque assemblée générale, ils invitent une personnalité à venir échanger avec eux sur son parcours, sa réussite… Cette fois-ci, le choix était porté sur Aliou Boubacar Diallo, un manager qui est dans une optique d’accompagner généralement la jeunesse malienne dans son développement et particulièrement la Jeune Chambre Internationale.
Empêché à cause de son agenda, le PDG de wassoul’Or s’est fait représenter par son directeur de communication Cheick Oumar Diallo qui s’est adressé aux jeunes que constitue les membres du JCI Bamako-espoir dans une vidéo. Dans la vidéo, le président de la fondation Maliba s’est dit très ému d’avoir été choisi comme invité.
Il a remercié le bureau exécutif pour cette initiative. S’adressant aux jeunes, le PDG de Wassoul’Or est revenu de façon générale sur son parcours, l’idée de la création de la société, ses ambitions pour le secteur etc. ainsi, il dira qu’au terme de vingt ans de travail acharné, ils ont enfin pu débuter la production, soit plus de cent milliards d’investissement. Plus loin, il dira que ça n’a pas été facile avec l’instabilité politique, la situation sécuritaire et des rebellions à répétition. Il a demandé aux jeunes de ne jamais perdre confiance en eux-mêmes et de ne jamais laisser quelque chose les dévier de leur chemin.
Fort conscient du rôle que joue la Jeune Chambre Internationale au sein de la jeunesse malienne. Le PDG de Wassoul’Or, non moins président de la fondation Maliba, a proposé un partenariat avec la JCI qui selon lui va permettre de donner un nouvel espoir aux jeunes sans emploi. « Je suis sûr qu’ensemble nous allons transformer chaque jeune malien en créateur d’emplois. L’objectif c’est que les jeunes embauchent des jeunes maliens, que les jeunes maliens créent des emplois pour d’autres jeunes maliens qui n’en ont pas », a-t-il souligné.
Après cette projection, le directeur de la communication de Wassoul’Or également chargé des relations extérieures de la fondation Maliba, Cheick Oumar Diallo s’est prêté aux questions du public, des questions essentiellement portées sur les difficultés qu’à connu la société depuis sa création, la différence entre la société et les autres sociétés minières, sa politique environnementale, quelles perspectives prévoient la société pour les localités après l’exploitation de la mine.
En réponse à ces questions, Cheick Oumar Diallo, a d’abord évoqué le problème des ressources humaines, la situation politico-sécuritaire que le Mali a connue en 2012. Ensuite, parlant de l’environnement, il dira que c’est une priorité pour le premier responsable et la société de manière générale, notamment avec la création d’un département en charge de la question.
En ce sens, il dira que c’est la seule mine qui n’utilise pas, pour l’instant, des produits chimiques pour l’exploitation. Concernant les perspectives après l’exploitation de la mine, il dira que c’est une priorité aussi du fait qu’ils travaillent déjà avec les autorités locales et la population pour favoriser le développement communautaire. A l’issu de cette séquence, la Fondation Maliba a fait un don de deux millions de FCFA à la Jeune Chambre Internationale Bamako-Espoir afin de soutenir son plan d’action.
Ousmane Baba Dramé
Source: Lerepublicainmali