Geste citoyen que celui du Rotary Club Bamako doyen qui a décidé d’alléger les soucis des parents d’élèves de Sabalibougou, en offrant aux jeunes scolaires 250 sacs et des fournitures qui ont coûté environ 1,3 million Fcfa. Cette donation est destinée à encourager l’inscription des filles et garçons à l’école primaire. La cérémonie de remise a réuni autour de la présidente du Rotary Club Bamako doyen, Mme Maïmouna Soumaré, le directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP), Oumar Djimdé, la gouverneure du District 9101, Marie Irène Richmond Ahoua, les membres du club et nombre d’invités.
Pour justifier cette œuvre de bienfaisance, la présidente a emprunté un slogan – « Nous sommes l’espoir de nos parents et l’école est notre avenir commun » – qui cadre bien avec les devises du Rotary international : « Servir d’abord », « Qui sert le mieux, profite le plus ».
L’aventure de Rotary est partie des idéaux et valeurs fondamentales de son fondateur. Celui-ci était soucieux de promouvoir la solidarité entre hommes d’affaires mais, très vite, la dimension de l’action humanitaire s’y est ajoutée, a expliqué Mme Maïmouna Soumaré. Les donateurs placent leur action d’intérêt public à l’école fondamentale de Sabalibougou, en harmonie avec le Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, a indiqué la présidente des Rotariens de Bamako doyen qui évoque aussi une réponse aux besoins de la population de ce quartier dont une grande partie vit dans une situation de vulnérabilité extrême. L’école a un effectif de 3005 écoliers, dont 1455 filles, repartis entre le premier et le second cycle.
Mme Soumaré a rappelé que l’alphabétisation et l’éducation de base font partie des six axes stratégiques du Rotary International. L’assistance à l’école de Sabalibougou répond donc au mandat 2015-2016 du Club qui est de « faire don de soi au monde ».
La gouverneure du District 9101, Marie Irène Richmond Ahoua, a noté qu’en Afrique subsaharienne, 43 millions d’enfants n’ont pas la chance d’aller à l’école. Et les 2/3 de ces personnes sont malheureusement des filles. Le combat du Rotary International pour l’éducation est donc surtout mené pour les filles. Marie Irène Richmond Ahoua a, de ce fait, demandé aux parents et aux autorités de faire de l’éducation de la petite fille une priorité.
Le directeur du CAP, Oumar Djimdé, a salué une initiative qui aidera les parents en situation difficile dans l’acquisition des fournitures scolaires.
M. A. TRAORE
source : Essor