Le MLC vient de tenir son premier congrès depuis la libération de son grand leader, M. Jean Pierre Bemba. Ce dernier, qui avait été condamné pour 18 ans d’emprisonnement, a vu sa peine écourtée bien qu’il soit toujours accusé de subornation de témoin. Des inquiétudes planent donc sur le parti, quant à savoir si M. Bemba sera capable de représenter le parti à l’élection présidentielle de 2018, vu que sa libération n’est que provisoire.
Le Mouvement de Libération du Congo vient de tenir son premier congrès après la libération de M. Bemba. Ce congrès dénommé Congrès de la requalification et de l’orientation a pour objectif d’assurer une « alternance crédible » au Congo. D’entrée de jeu, la secrétaire générale du parti, Ève Bazaiba, a tenu à critiquer la qualité du fichier électoral, mais aussi de tout le processus électoral. En ce qui concerne le fichier électoral, elle trouve qu’il contient trop de fantaisies dans la mesure où il y aurait plus de 10 millions d’enrôlés fictifs. À ses dires, le parti de Jean Pierre Bemba est « debout et apte à acquérir le pouvoir de manière démocratique. »
Au cours de ce congrès, les participants ont peaufiné des mesures pour la bonne tenue de l’élection présidentielle de décembre prochain. Des mesures devant « permettre au directoire du parti de disposer d’un véritable tableau de bord pour les échéances prochaines. » Le parti entend faire de M. Bemba, leur candidat à l’élection présidentielle prochaine. Dans une salle pleine à craquer, les effigies de Bemba étaient perceptibles partout.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays