A la faveur d’une conférence de presse qu’ils ont animée à Faladiè, le lundi 21 novembre 2016, les 7 candidats au poste de Président du Conseil national de la Jeunesse (CNJ-Mali) en commune VI du district de Bamako, étaient face à la presse. Ils se sont organisés en collectif pour soutenir la candidature de Kally Laye Diakité dit « Kalakass ». L’objectif de ladite conférence était de dénoncer la partialité du bureau exécutif national et surtout d’expliquer ce qui s’est réellement passé avant, pendant et après le dimanche 13 novembre 2016 en commune VI. Pour suivre de près l’évolution de la situation, l’un des 7 candidats du collectif, en l’occurrence Aboubacar I. Dicko, avait demandé de conseil à travers une requête qu’il a introduite au cabinet de Me Sekou Amadou Touré, Huissier de Justice. Une copie de procès-verbal a été dressée pour servir et valoir ce que de droit.

Ils sont : Aboubacar I. Dicko (Banankabougou), Seydou Samassi (Magnambougou), Cheickna Koné (Sogoniko), Ousmane Traoré (Sokorodji), Seriba D. Samaké (Niamakoro) et Aboubacar Kansaye (Magnambougou), tous candidats au poste du président, se sont organisés en collectif pour porter leur soutien à la candidature de Kally Laye Diakité dit « Kalakass » (Zerni). Cela, contre une seule candidature, celle de Mamadou Moussa Sanogo. Pour les conférenciers, Mamadou Moussa Sanogo, n’est pas leur ennemi, c’est un camarade valeureux à qui, ils ont beaucoup de respect et de considération. Mais, explique, Samassi, c’est le bureau exécutif national qui veut l’imposer. Une attitude qu’ils ont qualifiée d’irresponsabilité. Dans un procès-verbal de constat, émanent de l’Huissier de Justice, il est mentionné que la commission nationale de renouvellement des instances de base et d’organisation du cinquième congrès du CNJ/Mali avait publié une liste des associations retenues pour le renouvellement du bureau dans la commune VI du district de Bamako. Cette liste a été contestée par le collectif, pour motif que des associations sont irrégulièrement retenues. La commission en voulant organiser l’élection sur la base de cette liste, le dimanche 13 novembre 2016, le collectif a appris que le candidat Mamadou Moussa Sanogo doit venir avec deux cent (200) faux mandats, des jeunes de la commune V et aussi des loubards pour troubler ladite élection. Face à ce comportement de la commission, il était judicieux de solliciter un Huissier pour constater cet état de fait. En effet, ce jour dimanche 13 novembre 2016, la porte du centre Cheick Kouyaté (OLYPAFRICA) de Banankabougou, des milliers de jeunes ont pris d’assaut les alentours du lieu pour assister à la mise place du bureau du CNJ/Mali de la commune VI. Les candidats arrivèrent sur les lieux, un à un, avec leurs partisans. Aux environs de 12h 45 minutes, il a été demandé de former le rang pour la vérification des mandats. C’est là où, tout est parti. Ainsi, les deux camps se sont affrontés violemment. Vue la situation qui dégénère, le report a été prononcé dans la foulée. Le collectif affirme que la porte est grandement ouverte au candidat Mamadou Moussa Sanogo. Les inquiétudes ne sont pas restées  en marge. Les incidents qui se sont produits à Bamako, ne vont-il pas avoir un impact sur le congrès de Bandiagara ? Concernant la victime, les conférenciers apportent que le défunt est de la commune V et que l’acte déplorable s’est produit sur la colline. A suivre…

D_KEITA

Source: lepays