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Situation des détenus ex-putschistes de Markala : Le Général Yamoussa Camara et le capitaine Konaré en passe de mourir de faim

Si la menace de Haya Sanogo  à se laisser emporter par une grève de la faim n’a pas eu une suite, les détenus de Markala par contre, sont aujourd’hui soumis à une diète forcée. Les deux personnages sont en effet affaiblis et amaigris, faute de nourriture. Et leurs épouses sont contraintes d’aller assurer la cuisine à Markala.

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Après leur séjour bruyant dans les camps de gendarmerie à Bamako, les prévenus ex-putschistes ont  été expulsés de la capitale pour diverses destinations à l’intérieur du pays. A la faveur de ces mesures de transfèrement, parachutent à Markala, Yamoussa CAMARA et Amadou KONARE, à Koutiala, Sidi TOURE, à Sélingué, Amadou Haya SANOGO…

Toutefois, le principe de transfèrement intégrait des prises en charge dont la nourriture des détenus auparavant assurée par leurs familles respectives durant leur séjour bamakois. Ce qui n’est plus le cas depuis leur éloignement.

Aujourd’hui, ceux de Markala en l’occurrence, manquent de nourriture. Initialement, la prise en charge alimentaire par le ministère de la justice équivaut à 10 mille francs par jour et par détenu. L’on ne sait si le montant est régulièrement versé ou s’il connait des coupes régulières en quelques endroits.

En tout état de cause, les prévenus de Markala ressentent le mal jusque dans le creux de leur estomac.

Les ayant pris en compassion, le commandant de groupement a plusieurs fois payé de sa propre poche les frais alimentaires. Mais bien entendu, il ne reçoit rien en compassassions et les temps s’avèrent durs pour tout le monde.

Il nous revient que leurs épouses respectives sont contraintes de séjourner à Markala, à tour de rôle afin d’assurer la popote pour leurs conjoints d’infortune.  Mais çà ne marche pas à tous les coups.

Cette diète imposée est diversement interprétée. Et aux mal-pensants d’évoquer d’ores et déjà une cynique tentative d’élimination ou de torture physique, question de les laisser mourir à petit feu ou les contraindre à avouer leurs «crimes».

Bien entendu, leurs détracteurs trouveront, à tort ou à raison, qu’ils ont eux-mêmes utilisé la technique. Mais l’on ne saurait commettre la même erreur qu’un présumé fauteur de trouble. A défaut d’assurer régulièrement leur alimentation, il conviendra, peut-être de les ramener dans la capitale, auprès des leurs.

Isaac

SOURCE: La Sentinelle
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