Remarquez : les carnets de tickets et les programmes officiels sont transportés chaque jour que Dieu crée, dans les régions du Mali à bord des véhicules de service dont il faire le plein de carburant. S’y ajoutent aussi les frais de mission pour les chauffeurs et les agents de distribution. Un joli paquet d’argent chaque jour.

Inconvénient de cette pratique : les parieurs n’ont même pas fini de consulter les conditions de la course du jour qu’ils doivent faire la mise de jeu, car l’heure de la fermeture en ces patelins éloignés est déjà arrivée. Un premier manque à gagner est constaté du coup. Avec l’informatisation de la filière, même les parieurs de Gao pourront jouer à une minute près du départ des chevaux. Le Point Courses en Direct en est un exemple édifiant.

Autres petites idées motivantes pour les parieurs et qui pourraient renflouer la boite en ces temps de vaches maigres. Que le PMU MALI accorde des bonus au cheval non – partant à la première ou à la deuxième place comme c’est le cas dans les autres entreprises hippiques de la sous-région. Il peut également instaurer le couplé C pour permettre aux parieurs de souffler un peu. Et, pourquoi pas, le Quinté qui rapporte très gros ? Les turfistes maliens sont assez rusés pour le « prendre » au cou.

Sidi Lamine Sangaré       

Source:  L’Indépendant