Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Kéïta a présidé, le lundi 1er août, la cérémonie d’ouverture de la Session Ordinaire Juxtaposée de la Commission Nationale d’Etablissement des Listes d’Aptitude (CNELA) pour les Enseignants-Chercheurs et les Chercheurs. Au cours de cette session, 425 nouveaux dossiers seront examinés.
Pendant 10 jours, les membres des Comités Techniques Spécialisés (CTS) examineront 425 nouveaux dossiers, dont 304 aux fonctions de Maîtres de Conférence et de Professeurs et 121 aux fonctions de Maîtres de Recherches et de Directeurs de Recherches.
Selon le Directeur Général de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Président de la CNELA, Pr. Bakary Camara, la promotion des Enseignants-chercheurs et des Chercheurs par la voie nationale, à côté de celle du CAMES, est certainement l’une des solutions pour pallier le manque d’enseignants qualifiés pour le cursus du Supérieur.
Il a rappelé que cette session ordinaire, lancée depuis fin mars 2022, a connu une grande lenteur liée à beaucoup de facteurs. Parmi lesquels, le nombre élevé des candidatures, la constitution des dossiers physiques et électroniques, l’insertion de pièces complémentaires après les dépouillements, le non-respect du délai d’instruction des dossiers par certains instructeurs, l’insuffisance de professeurs titulaires en activité dans certains domaines pour la composition des Comités Techniques Spécialisés et l’insuffisance du budget alloué à l’organisation des sessions de la CNELA.
» La tenue régulière des sessions de la CNELA, le nombre de demandes élevées pour l’inscription sur les différentes listes d’aptitude et l’engouement des enseignants-chercheurs et des chercheurs pour cette voie nationale sont autant de facteurs qui nous invitent à œuvrer pour la pérennisation de cette voie « , a-t-il souligné.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Kéïta a rappelé que cette session doit se tenir dans la transparence et avec la rigueur et le professionnalisme de tous les acteurs, afin de lui conférer la crédibilité indispensable à toute évaluation.
Il a, en outre, souligné que notre système d’enseignement et de recherche a aujourd’hui besoin de l’implication de tous les acteurs pour être plus efficace et compétitif.
Abdoul DEMBELE
Source: l’Indépendant