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Session de la Cour d’Assises de Bamako : 50 acquittements, 14 peines de mort par contumace et 87 condamnations à la réclusion à temps…

La première session de la Cour d’assises de Bamako a pris fin le 18 avril 2024 au siège de la Cour d’Appel. Cent soixante-deux (163) affaires étaient inscrites au rôle avec un nombre de 275 accusés dont 225 en détention. Au bout de ses 52 jours d’audiences, la Cour a prononcé 50 acquittements, 12 condamnations avec sursis, 03 condamnations contradictoires à mort et 87 condamnations à la réclusion à temps. 76 accusés ont été condamnés à la peine d’emprisonnement et 14 peines à la mort par contumace. La Cour a aussi prononcé 111.350.000 FCFA d’amende, 940.143.250 FCFA de remboursements et 126.623.715 FCFA de dommages et intérêts.

A man rides his motorbike past the Court of Appeal in Bamako, where the trial of the 46 Ivorian soldiers arrested in Mali takes place on December 30, 2022. The trial in Mali of 46 Ivorian troops, whose detention has sparked a diplomatic row between the two countries ,opened in the capital Bamako on December 29, 2022 in the run-up to a January 1 deadline set by West African leaders for Mali to release the soldiers or face sanctions. Mali court sentenced 46 Ivorian soldiers to 20 years in prison and sentenced to death 3 Ivorian soldiers released in September. (Photo by STRINGER / AFP)

Le Procureur général Hamadoum Balobo Guindo juge très satisfaisant ce bilan qu’il met au compte d’un engagement de tous les acteurs de la justice sans exclusion aucune. Allusion est faite aux magistrats, avocats, huissiers-commissaires de justice, greffiers, secrétaires de greffes ainsi qu’aux parquets, assesseurs, officiers de police judiciaire et autres surveillants de prison. Et de conclure par une note singulière au Barreau vivement remercié pour sa partition précieuse.

Et selon le Procureur général Guindo, ce résultat est aussi le fruit d’intenses efforts et de sacrifices consentis par le gouvernement. «La tenue régulière des sessions d’assises procède d’une volonté politique forte, qui est celle de donner à la justice les moyens humains, matériel et financiers indispensables au jugement des dossiers dans un délai raisonnable et ce, afin de désengorger les prisons et permettre au plus grand nombre de justiciables de disposer d’une décision de justice», a-t-il indiqué à ce sujet.

Amidou Keita

Le Témoin

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