Depuis l’annulation de l’accord d’Alger et le rétablissement de l’autorité de l’Etat à Kidal, le gouvernement de transition du Mali s’est engagé dans un processus de dialogue direct entre les Maliens qui peinent à accorder le violon sur plusieurs questions d’intérêt national.
Parmi les sujets qui divisent encore acteurs de la scène publique, analystes politiques et juristes, figure la perspective de proroger la transition. Au point qu’on a l’impression que chacun ne voit midi qu’à sa porte. Ne faudrait il pas donner raison au sage Alpha Oumar Konaré qui a toujours déploré que ses compatriotes parlent beaucoup mais, ne s’écoutent jamais. Le dialogue des sourds quoi !
Si elles devenaient effectives, les recommandations issues de cet énième exercice, qui vient de boucler sa première phase, au niveau de la base de la population, mettront-elles fin au débat ?
D Togola