La rentrée parlementaire s’est effectuée comme chaque année le premier lundi du mois d’octobre. Elle s’est ainsi déroulée le lundi 2 octobre 2017 dans une ambiance riche en couleurs dans la Salle Modibo Keita où le président de l’hémicycle, l’honorable Issaka Sidibé a déroulé le long chapelet de tâches qui attendent ses collègues.

Après avoir rappelé les modifications apportées à l’exercice précédent par le collectif budgétaire, lors de la session extraordinaire d’août, l’Honorable Sidibé a retenu 27 ratifications d’ordonnance, 4 propositions de loi et 27autres projets de loi dont certains appartiennent au lot des textes renvoyés lors des sessions précédentes. Et de mes détailler en ces termes : «Nous aurons ainsi à nous prononcer, entre autres, sur les projets de loi portant règlement des budgets d’Etat 2014 et 2015, le projet de loi relatif à l’état de siège et à l’état d’urgence, le projet de loi portant modification de la Loi relative à la protection des données à caractère personnel en République du Mali, le projet de loi fixant les principes de gestion de la faune et de son habitat, le projet de loi fixant les modalités de promotion et d’officialisation des langues nationales, le projet de loi relatif aux Pratiques Commerciales Frauduleuses, le projet de loi relatif aux Défenseurs des Droits de l’Homme, le projet de loi portant modification du Code général des impôts»,

Avant de procéder à l’ouverture solennelle de la session, le député Issaka Sidibéa d’abord informé ses collègues que l’honneur revient à l’Assemblée nationale du Mali de parrainer la Conférence des parlementaires des Etats-membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) sur le développement durable du Bassin du Niger.

La session budgétaire est aussi l’occasion de renouveler les instances dirigeantes de l’Assemblée nationale. L’exercice donne habituellement lieu à des négociations et tiraillements très corsés sur fond de guerre d’ambitions entre les groupes et en leur sein, mais il s’annonce cette année des plus apaisé. Et pour cause : le RPM, groupe majoritaire à l’hémicycle, tout comme les groupes alliés, ont choisi de maintenir sans changement ses représentants au bureau parlementaire et au commissions. Le seul réglage, pour confirmer cette tendance, doit provenir du côté du groupe de l’opposition ‘VRD’ où deux députés se disputent encore âprement la présidence de la Commission des mines, alors que même le règlement intérieur en vigueur de l’institution parlementaire fait l’unanimité.

Idrissa Keita

Le Témoin