La protection civile a effectué 318 interventions entre les mois de mai et septembre 2018. Ils ont enregistré 515 victimes dont 12 morts. 16 Cas d’incendies, 6 cas de découverte de cadavres et 6 cas de personnes tombées dans un puits ont aussi été enregistrés. Selon le Chef du Centre, le Lieutenant Abdoulaye Dougnon. Pour accomplir ses missions, la Protection Civile bénéficie de l’accompagnement des partenaires.
Toutes ces interventions de secours sont exécutées à l’aide des moyens fournis par l’Etat et aucune d’entre elles n’est payante. Ce sont des secours gratuits mis à la disposition des populations par l’État malien. Mais, malgré la noblesse du métier, les Soldats du feu manquent de moyens pour assurer correctement leur mission régalienne : le secourisme. Sapeurs pompiers pour certains, Soldats du feu pour d’autres, les Agents de la protection civile souffrent beaucoup pour sauver des vies. Ils ont pour mission de secourir les victimes d’accidents de circulations, d’incendies, d’inondations, de noyades et de tant d’autres autres types de sinistres. Et, cela, à n’importe quelle heure, de jour comme de nuit. En tout lieu et en tout temps, ils sont disponibles et conformément à leur adage selon lequel : « Sauver ou périr ».
Cependant, si les hommes et les femmes qui ont choisi ce métier ne manquent pas de courage, ils manquent de moyens logistiques adéquats pour accomplir leur devoir. Au nombre de leurs besoins en permanence, il y a les moyens de communication, les matériels d’intervention et la formation continue de leurs personnels. Notre pays ne dispose pas d’une grande école digne de ce nom pour former les Sapeurs pompiers nouvellement recrutés et mettre régulièrement les plus anciens à niveau. Handicapés par ce manque de moyens matériels, nos Sapeurs Pompiers sont, des fois, mal compris dans leur rôle. Ils sont souvent pris à partie ou accusé par les populations de retards ou d’être difficilement joignables à cause de la saturation de leurs lignes.
Mahamadou Yattara : LE COMBAT