Ne serions-nous pas devant la parabole de « Serigne Dame »
Le cercle des soufis dénonce l’imposture de certaines organisations de défense des droits de l’homme, qui sont terrées dans le m23 et stipendiées et manipulées, par des lobbies maraboutiques, aux fins d’emballer les Sénégalais, dans un « vaudeville de régulation sociale » sur fond d’un arrangement triangulaire politique-religieux et judiciaire.
Le cercle des soufis invite vivement les Sénégalais patriotes à la vigilance et à s’unir fortement autour de l’essentiel pour la sauvegarde des biens communs à nous tous et la restitution intégrale de ceux qui nous ont été volés. L’importance de l’enjeu de l’heure, nécessite parfaitement une vaste union de la nation, pour mettre fin au pillage et à l’hémorragie de nos ressources, qui n’a que trop duré, le cri de ralliement doit être un non absolu à la médiation pénale. Et tout autant également, un non catégorique à ces supposés garants de la stabilité sociale et de la paix civile, mais qui sont plutôt de véritablement marchands d’illusions, des courtiers et spéculateurs intéressés dans l’opération et rien de moins.
Les soufis appellent tous les honnêtes croyants en général, à se détourner absolument de la consommation des biens illicites, et en particulier aux hiérarchies confrériques musulmanes, à se surpasser et à arrêter de s’accommoder des délinquants financiers, qui se cachent derrière le manteau de talibé, pour ne pas rendre gorge de biens acquis illicitement au détriment du peuple sénégalais. C’est une recommandation divine absolue !
Le cercle appelle TOUBA, TIVAOUNE et tous les foyers religieux à cesser d’être -contre toute vraisemblance- des bottes secrètes du président de la République, des politiciens aux commandes, qui sont sous la hantise fiévreuse des prochaines consultations électorales en vue et de 2017. Agissons tous ensemble, pour que l’intérêt supérieur de la nation prévale au bénéfice de nous tous, et qu’également, les valeurs culturelles et traditionnelles de droiture léguées par nos aïeuls rayonnent et triomphent sur nos pratiques immorales à travers la société sénégalaise aujourd’hui.
Les soufis pensent, qu’il est trop simpliste de déclarer que les soufis sénégalais, constituent un rempart contre le djihadisme et le radicalisme, alors que la « citadelle maraboutique » est en proie aux débandades et aux dissidences fantaisistes au grand profit des réseaux organisés de tous bords.
Certes, c’est un euphémisme que de dire, l’Islam soufi est un antidote contre l’extrémisme islamique et la violence religieuse, c’est vrai, mais à la condition que ces soufis-là ne soient pas décrédibilisés par une contestation tout azimut des fidèles; et aussi dans la mesure où le « NDIGËL » d’un ordre soufi ne soit pas éclaboussé de corruption et affaibli par la contestation, ce qui l’empêcherait d’avoir la résonance requise face aux prédications rigoristes des charismatiques radicaux.
Serigne Fallou Dieng le responsable du cercle des intellectuels soufis