À moins d’une semaine du référendum du 20 mars prochain, le débat entre les partisans du « Oui » et du « Non » s’intensifie au point où les Renseignements généraux sénégalais ont été obligés d’entrer en scène.
Les limiers du Sénégal craignent notamment un affrontement. Aussi, ont-ils attiré l’attention de l’opinion publique sur la nécessité de jouer balle à terre, note Le Quotidien.
Référendum au Sénégal, les Renseignements généraux préviennent.
Le référendum aura lieu dans quatre jours au Sénégal. La réduction du mandat présidentiel souhaitée par le président Macky Sall sera débattu par la voie des urnes. Les services secrets surveillent de près le Front du Non qu’ils accusent de « Radicalisation du front social, dynamique beaucoup plus dangereuse pour le pouvoir, mobilisation de calots bleus ». Le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, favorable au « Non », serait en train de mettre sur pied une milice composée de 1 500 hommes dont le rôle pourrait être d’intimider toutes les personnes qui voudraient voter « Oui ».
Les conclusions des services secrets sont sans appel : « Le risque de confrontation est perceptible au regard du discours des leaders politiques de l’opposition à l’endroit des jeunes chômeurs, désœuvrés et frustrés. »
Le Premier ministre sénégalais, Mouhamed Boun Abdallah Dionne a pronostiqué sur l’issue de ce référendum : « Le 20 mars, ce sera un grand rendez-vous encore pour notre démocratie. Il s’agit plutôt de scrutin référendaire que d’une élection. À la sortie, c’est le peuple sénégalais qui sera le grand vainqueur. C’est la démocratie sénégalaise qui vaincra. »
Source: Afrique sur 7