50 femmes leaders, ont appris à maîtriser les textes et les conventions de la CEDAO en faveur de la migration et de la libre circulation des personnes et des biens
En marge de la célébration de la Semaine de l’intégration africaine, la Coordination de l’association et ONG féminines (CAFO) en partenariat avec la Coalition droit, intégration et médiation (CODIM), a organisé une journée de formation, en vue de permettre à aux femmes leaders de maitriser les textes et les conventions de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO). Organisée sous forme d’atelier, la formation s’est déroulée la semaine dernière au Centre national de documentation et d’information des femmes.
La cérémonie officielle de démarrage de cette session a été rehaussée par la présence de l’ancien ministre et présidente de la CAFO, Mme Traoré Oumou Touré.
Situant la formation dans son contexte, la maitresse de cérémonie, Mme Ly Fatimata Coulibaly a déclaré qu’au regard du rôle prépondérant de la femme dans la CEDEAO, il est indispensable qu’elles s’approprient les textes et les conventions qui règlementent son fonctionnement.
Quant à Mme Traoré Oumou Touré, elle dira qu’elle n’est pas venue au nom de la CAFO. Sa présence, selon elle, se justifie par son engagement et sa détermination pour la cause féminine. Par rapport à la situation actuelle du pays, l’ancien ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a exhorté les femmes à la prudence et de ne pas accorder plus de crédit aux informations émises sur les réseaux sociaux.
Femme de conviction qui a toujours œuvré pour le bien de ce pays, elle a invité ses sœurs au respect de la patrie, partout où l’on se trouve. Justifiant sa présence en tant que facilitatrice, l’ancienne patronne de la CAFO, a assuré les participantes à l’atelier que son accompagnement et son soutien ne leur feront jamais défaut.
Le chef du département des affaires juridiques et conseiller du ministre de l’Intégration africaine, Lassiné Coulibaly dira, de son côté que les femmes ont une place importante dans le processus d’intégration régionale. L’adoption du PNIAM en décembre dernier, dénote de la ferme volonté des plus hautes autorités du Mali de traduire en réalité leur attachement et leur désir ardent en faveur de la réalisation de l’unité africaine.
Selon lui, l’intégration régionale est un processus d’harmonisation, puisque a averti Lassiné Coulibaly, le monde évolue, les contextes changent. C’est pourquoi la révision du traité de la CEDEAO en 1994 et les réformes institutionnelles de 2007, ont permis de transformer le Secrétariat général en Commission et ensuite doter l’organisation d’une vision. Il s’agit de la vision 2020.
Et le conseiller du ministre d’espérer voir, à partir de cette formation, une participation effective des femmes aux travaux de la commission de la CEDEAO. Parce qu’elle aura permis de mieux maitriser les textes et les conventions de cette organisation sous- régionale.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre