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SEGOU/MORCELLEMENT DU CIMETIERE DE DARSALAM : un vrai faux débat pour salir le maire Nouhoum Diarra

Qui a vendu les alentours du cimetière de Ségou ? A qui appartient le domaine ? Ces questions sont au centre de tous les débats à Ségou. Chacun à Ségou part de son commentaire. D’ailleurs, des ségoviens ont commencé à protester contre la construction dudit espace. En dommage collatéral, le maire Nouhoum Diarra est indexé à tort par ses détracteurs. De quoi s’agit-il.

Un vrai faux débat anime les causeries actuellement à Ségou. Il s’agit de l’affaire dite du morcellement du cimetière de Darsalam. Dans cette affaire des plus banales au monde, certains tentent vaille que vaille de mêler et d’accuser le maire de la commun urbaine de Ségou dans cette histoire qui ressemble à une spéculation foncière à première vue ; mais en réalité, ce n’est qu’un pétard mouillé qui ne fait peur qu’à ceux qui l’ont allumé.

Les faits

Pour comprendre cette affaire, il faut écouter les frondeurs contre le maire qui affirme que tout serait parti d’un certain Amadou Fofana alias Chaouki, commerçant de son état et détenteur d’un document de propriété dudit espace, situé à coté du cimetière du quartier Darsalam. Un document qui porte la signature d’un ancien maire, non en activité. La date dudit document est située dans la période de gouvernance de l’ancien maire. C’est avec ce document que le commerçant Amadou Fofana a demandé un CH au niveau de la mairie de Ségou. Sachant que son dossier est juridiquement fiable, l’agent technique des domaines, détaché auprès de la mairie de Ségou, fini par délivrer le CH. Le maire actuel de Ségou, Nouhoun Diarra, dans ses éléments de réponse, affirme qu’en tant qu’autorité communale, il endosse la responsabilité de toute cette histoire. Il a expliqué avoir reçu des gens avec des documents dont ils demandaient la régularisation. Avant de procéder à la signature de leurs documents, le maire a demandé l’avis de l’antenne de l’Institut géographique du Mali, IGM, celui de la Direction régionale de l’urbanisme de Ségou. Ces structures, dans leurs réponses, ont attesté la fiabilité desdits documents. Malgré tout, le maire, pour plus de crédibilité, a fait des publications dans le quotidien national L’Essor pour voir si lesdites parcelles ne seraient pas aux noms d’autres personnes. Aussi, le maire Nouhoun Diarra a-t-il fait une enquête domaniale sur ces lieux qui portent des bornes de 1980, pour plus de précisions. C’est après toutes ces procédures qu’il a signé les documents de régularisation des demandeurs. Parmi les porteurs de documents, il y a bien le commerçant Amadou Fofana et un menuisier, dont le père est propriétaire de parcelles dans ledit domaine. Pour la régularisation de leurs documents, les demandeurs ont payé chacun la somme de 75000 francs CFA pour la régularisation et 25000 francs CFA pour le CH.

Selon les deux demandeurs, en l’occurrence, Amady Niangadou et Amadou Fofana, ils ont agi au nom de leurs pères qui sont propriétaires de parcelles sur le site querellé, depuis les années 80. Au-delà de leurs pères, d’autres personnes ont aussi hérité de parcelles au même endroit. Il s’agit de Drissa Cissé, la famille Coulibaly et bien d’autres. D’ailleurs, c’est le menuisier Drissa Coulibaly et ses frères qui ont approché les services techniques pour pouvoir élaborer des documents et passer à la construction de leurs parcelles. Par-là, les services techniques ont approché les autres bénéficiaires de parcelles pour pouvoir formuler les documentations en la matière. Voilà pourquoi ils finissent par approcher la mairie de Ségou pour l’élaboration de CH et de permis de construction.

Les nommés Amady Niangadou et Amadou Fofana ont précisé que le maire Nouhoun Diarra a respecté pour régulariser leurs dossiers et octroyer le CH. Ils ont même présenté le document de publication dans le quotidien national L’Essor, daté du 17 octobre 2018. Aussi, ont-ils présenté le titre de morcèlement du TF 306 de Ségou, élaboré par la direction régionale de la cartographie et de la topographie en octobre 1980. Parmi les documents qu’ils détiennent, il y a l’état de redevance topographique numéro 8/Drct-S du 3 avril 1981, pour la somme de 31010 francs CFA.

C’est après la présentation de ces documents et de la procédure en la matière que le maire Nouhoun Diarra a ordonné la régularisation et l’octroi de CH aux demandeurs. Amady Niangadou et Amadou Fofana ont précisé que le maire ne leur a pas vendu lesdites parcelles. D’ailleurs, les parcelles sont aux noms de leurs pères.

En conclusion, il ne s’agit nullement d’une histoire de vente de parcelles mais de régularisation de dossiers d’un domaine à usage d’habitation dont les parcelles ont été attribuées à des particuliers il y a plus de 35 ans. D’ailleurs, l’affaire est au niveau du tribunal administratif pour contrôle de la légalité de la décision du maire.

Un vrai faux débat qui, vraisemblablement, n’a d’autre fin que de salir l’image et la notoriété du maire, Nouhoun Diarra, dont les réalisations et le dévouement pour sa commune dérangent plus d’un.

Harber MAIGA avec Douba Dembélé

Source: Azalaï Express

 

 

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