Des individus armés ont tendu embuscade, ce mardi 31 juillet, à un convoi de l’armée malienne, sur l’axe Nampala-Dogofry, dans la région de Ségou. Le bilan fait état d’au moins 6 militaires tués et d’autres blessés dont certains dans un état grave. Le bilan pourrait même s’alourdir puisque deux véhicules de l’armée avec à son bord plusieurs militaires sont portés disparus. A noter que les assaillants soupçonnés d’être des éléments proches du leader de la Katiba d’Ançar Dine du Macina, Amadou Koufa, membre fondateur du JNIM, sont aussi reprochés d’avoir incendié des véhicules.
De sources dignes de foi, le convoi de l’armée qui a été attaqué était chargé de sécuriser les opérations pendant le cycle électoral. L’attaque a été marquée par une mine tendue contre les militaires suivi de tirs à l’arme automatique par les assaillants. C’est donc une attaque qui a été très complexe.
Cette situation intervient alors que le pays est toujours dans l’attente des résultats de la présidentielle du 29 juillet dernier. Un scrutin qui n’a pu avoir lieu dans environ 716 bureaux de vote dont l’écrasante majorité se trouve dans la région de Mopti et Ségou.
Pour l’heure, les partisans du président sortant et candidat à propre succession, Ibrahim Boubacar Kéïta espèrent une victoire dès le premier tour. Alors que son principal challenger de 2013, Soumaïla Cissé non moins chef de file de l’opposition ainsi que le candidat de l’ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo – soutenu par le chérif de Nioro – mises sur un second tour. En tout cas, d’ici vendredi les résultats seront connus, conformément aux lois en vigueur dans le pays.
Kibaru