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SECURITE ROUTIERE : Mieux sensibiliser pour y parvenir

Plus de 550 tués sur nos routes en 2015. Le comportement humain reste le facteur le plus prédominant parmi les trois grandes causes des accidents de la route au Mali.

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Le festival international de Sélingué Urban music et mode, tenu du 23 au 26 mars, s’est intéressé à la sécurité routière pendant sa 6e édition. C’est autour d’une conférence débats, vendredi 24 mars, que la problématique a été abordée.

Ce débat a été animé par l’Agence nationale pour la sécurité routière (Anaser). Il s’agissait surtout pour les organisateurs d’attirer l’attention des uns et des autres sur les risques liés à l’usage de la route, car disent les conférenciers « les accidents n’épargnent personne».

Le comportement humain, l’état des véhicules, l’état de la route et de l’environnement sont  les trois grandes causes des accidents de la route au Mali. Selon Fousseny Traoré, chef de division formation à l’Agence nationale pour la sécurité routière (Anaser), le comportement humain, est la cause fondamentale des accidents  de la route.  Il représente 85 % des accidents de la route.

Festivaliers, élèves et étudiants, et autorités communales, ont tous été ramenés à l’école sur les règles de la circulation routière et les bonnes pratiques à observer sur la route qui « est un espace à partager par tous ».  Concernant ces bonnes pratiques évoquées par le chef de division formation à Anaser, l’accent a été mis sur le port du casque, moyen efficace de prévenir les blessures à la tête et d’en réduire la gravité chez les conducteurs et les passagers des deux roues.

Selon le conférencier, « le casque empêche le cerveau de heurter le crâne avec force. Il empêche l’énergie du choc de se propager sur les zones fragiles du crâne. Et empêche également le contact direct entre le crâne  et l’objet heurté » .

Le taux du port du casque reste très faible selon Ousmane Bah Maïga, chef service, étude, statistique à l’Anaser, bien que le port soit obligatoire selon les législations. Celui ci est de 8 %  au Mali. A ses dires, l’Etat malien est en pas à travers  l’Agence de normalisation pour  voir les  normes maliennes sur le casque.  Autre préoccupation soulevée, le code en vigueur régissant les règles du code de la route. Pour Ousmane Bah Maïga, le code de la route est sur la table de l’Assemblée nationale afin qu’il soit applicable au contexte actuel.

Pour l’administrateur général du festival, Ibrahima Coulibaly,  la tenue de ces conférences de sensibilisation sur la sécurité routière a eu un impact positif sur le taux des accidents sur l’axe Bamako-Sélingue durant le festival international à Sélingué. Rien que pour l’édition précédente, M. Coulibaly affirme qu’il n’y a pas eu d’accidents ayant entraîné mort d’homme. Le changement de comportement des usagers de la route, selon les conférenciers, reste le moyen fort pour réduire les accidents de la route au Mali. Pour Dr Sidibé, un festivalier venu de Libreville, cette responsabilité incombe plus aux parents, « souvent qui n’attendent pas que l’enfant soit majeur avant de lui donner un engin à roues » Selon les données fournies par la police et la gendarmerie à l’Anaser, la route a fait beaucoup de dégâts dans notre pays, courant 2013, 2014 et 2015. Celles-ci relèvent que les accidents de la route ont causé en 2013, 529 tués, et 676 tués 2014.  Pour l’année 2015, le réseau routier a 569 tués sur nos routes. Ces statiques sont moyennes selon l’Anaser, parce qu’ils s’intéressent qu’aux accidents corporels.

Kadiatou Mouyi Doumbia

envoyée spéciale

 

Source: lesechos

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