La Mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali entame une série de formation des forces de l’ordre et des Militaires du Mali. L’objectif de cette formation, débutée le vendredi 13 juillet dernier, reste la sécurisation du scrutin du 29 juillet prochain.
La bonne tenue de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain constitue de nos jours le souci de tous. Ces inquiétudes restent fondées sur certains évènements malheureux survenus au nord du Mali. Il s’agit de l’attaque perpétrée contre le QG du G5 Sahel à Sévaré et d’une autre attaque orientée contre les forces de la mission Barkhane à Gao. Cette recrudescence de l’insécurité au seuil de l’élection présidentielle explique cet engagement de la Minusma à mieux préparer les forces de l’ordre et les militaires, à travers le renforcement de leurs capacités opérationnelles. D’où cette formation débutée depuis le 13 juillet dernier.
Une trentaine de personnes, gendarmes et policiers, ont suivi cette formation des Nations-Unies. Pour le chef de la police de Ménaka, Ibrahim Ag Ouamalhar, il y a déjà une perception claire de la technique à déployer pour mieux sécuriser : « On va accompagner quand il y a des rassemblements, par des visites de porte-à-porte, par des communications. On va aussi contacter leurs leaders religieux, les représentants de jeunesse. Comme on est au début, il y a des petites difficultés, mais je pense qu’on va les surmonter. »
Pour la bonne circulation de l’information, de la vraie information surtout, il est indispensable d’établir un cadre de confiance entre la population et les services de l’ordre, explique-t-il. Aux dires du Sergent de l’infanterie des FAMa, Nama Brahirou, « la population a l’habitude de nous dire qu’elle ne connaît pas telle moto ou tel individu. Elle nous communique ses informations pour nous éviter des surprises de temps en temps. La population de Ménaka est plus coopérative, je ne sais pas pourquoi. On fait de notre mieux pour que la population nous fasse confiance. »
À l’issue de cette formation, il a été soutenu qu’ils seront 11 000 hommes à sécuriser le scrutin à la date du 29 juillet prochain sur l’ensemble du territoire national.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays