A Bamako, ce secteur alimente considérablement l’économie dans la capitale avec ces nombreuses vendeuses ambulantes d’oranges venant de tous les horizons. Elles sont dans la ville, des assiettes remplie d’oranges sur la tête, ou devant de petits hangars à la recherche d’une vie meilleure. Ces jeunes filles parcourent la ville de Bamako du matin au soir, proposant ce type de fruit tant aimer aux passants.
Pour satisfaire les besoins du quotidien, ces jeunes filles sont confrontées à de nombreux défis. Pour Alima, une jeune vendeuse d’oranges que nous avons rencontrés ce lundi 17 février. Ce travail représente tout un espoir et une liberté sans condition : « Je suis vendeuse d’oranges depuis trois ans. Nous ne vendons pas par kg mais par unité. Le prix dépend de la période car il y a des moments où les oranges deviennent moins chers.
Actuellement je vends l’unité à 50 francs CFA. Un travail dont je suis fière chaque jour car avant je travaillais comme une bonne dans une famille où j’ai vécu toutes sortes de difficultés. Cette activité m’a permis de dire au revoir à cette vie de soumission et de mépris quotidien. Même si c’est fatigant je suis libre et je suis ma propre patronne, » déclare-t-elle
De l’autre côté de la ville, nous avons rencontré Djadja qui nous parle d’un business plein de surprises mais rentable malgré les stéréotypes : « Je viens du marché des légumes où j’ai acheté des oranges pour 3000 francs CFA. Je vais les nettoyer et les ranger dans ce plateau avant de commencer à vendre. La présentation des oranges sur le plateau a un impact sur notre marché.
Si les oranges sont bien propres et bien rangées, on prétendre à de bonnes ventes. Nous devons apprendre à bien tailler (enlever l’écorce) les oranges. Sur 3000 CFA d’oranges, je peux avoir 1000 ou 1500 francs CFA comme bénéfice. Mais il nous arrive de perdre par manque de moyen efficace de conservation si les oranges ne finissent pas à temps ». Confie cette dernière
ADAM DIALLO
Source: Bamakonews