Depuis peu, la COVID-19 émerge dans la société au lendemain du triste épisode de Koulouba. Un regard s’impose sur cette délicate question alors que le régime a changé depuis plus de trois (03) mois. Le département de la Santé ainsi que les principaux acteurs sont interpellés alors qu’une restitution s’impose sur les fonds alloués pour combattre le Coronavirus.
D’emblée, nul n’ignore que le COVID-19 est au Mali depuis plus de sept (07) mois. Un mal venu d’ailleurs qui a fini par changer les habitudes et provoquer une récession à plusieurs niveaux d’activités. On n’oubliera pas la réticence des Maliens face à la mise en place du fonds dédié au coronavirus. Alors que le Premier ministre d’alors, Dr Boubou Cissé l’annonçait lors d’une donation à l’endroit du gouvernement, la population était foncièrement non partante.
Tout d’abord, pour la raison de ne pas être en phase avec des décisions majoritairement calquées sur l’Europe, sans avoir pris la mesure de nos réalités socio-économiques. Aussi, le peuple n’a pas oublié: en 2013, il fut invité à pareille initiative au nom de l’effort de guerre. Bien avant l’actuelle Transition, le compte COVID-19 affichait une manne d’environ 500 milliards de nos francs.
Les nouvelles autorités ont désormais un gouvernement qui évacue les affaires courantes et effectue la continuité de l’administration. Dr Fanta Siby est la première responsable de ce qui relève de la pandémie mondiale ainsi que de l’hygiène publique.
À part cet aspect qui ne tardera pas à revenir au cœur du débat, il y a aussi la suite donnée aux fameux frais pour tout Malien qui prévoit de voyager. Depuis le mois d’Aout, le Mali a instauré au test du COVID-19, un tarif de 35.000 CFA. Seulement, le compte dédié à ce passage obligé désormais devenu un business, semble aussi jouir d’une gestion opaque.
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Par BAMOÏSA
Source: NOUVEL HORIZON