Les choses ont mal tourné dans certaines circonscriptions, en particulier à Sikasso, où nous pouvons parler de tout sauf d’élections transparentes. La présence de membres de l’actuel gouvernement, avec les moyens de l’Etat, dans la ville pour battre campagne au profit de l’alliance RPM-MPR-FARE. Les achats de consciences, le bourrage des urnes, les pressions et campagnes d’intoxication, voilà dans quel décor se sont déroulées les élections électorales du 2e tour. houss
Dans la vision de nos partenaires, ces élections devaient être démocratiques, transparentes, crédibles et constituer le dernier virage qui boucle plus d’une année de traversée du désert après les évènements du 22 mars 2013. Nous les saluons pour l’effort colossal qu’ils ont déployé dans ce sens. Par conséquent, la CODEM dénonce le tripatouillage et l’application de la loi de la jungle électorale à ciel ouvert à Sikasso le 15 décembre 2013. Le hic est que les choses ont mal tourné dans certaines circonscriptions, en particulier à Sikasso, où nous pouvons parler de tout sauf d’élections transparentes.
A Sikasso, des mains invisibles ont lourdement pesé sur ‘’l’ordre ordinaire des choses’’. La présence de membres de l’actuel gouvernement, avec les moyens de l’Etat, dans la ville pour battre campagne au profit de l’alliance RPM-MPR-FARE. Les achats de consciences, le bourrage des urnes, les pressions et campagnes d’intoxication, voilà dans quel décor se sont déroulées les élections électorales du 2e tour. Ce sont là des actes peu honorables pour élire des « Honorables ».
Au moment où le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, déclare faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, certains partis politiques renouent avec les anciennes pratiques hégémoniques qui consistent en la corruption électorale généralisée pour parvenir à leurs fins.
A ce rythme, les institutions qui vont être mises en place, notamment l’Assemblée Nationale, seront peu représentatives du peuple et c’est le Prélude à l’affaiblissement de l’Etat. Nous dénonçons et condamnons avec la dernière rigueur les actes indécents qui se sont passés devant nos yeux, le dimanche 15 décembre dans la ville de Sikasso. Que Dieu sauve le Mali !
Bamako le 17 décembre 2013
P /Le Président P/o
Le Secrétaire Général
Modibo SERIT
Source: Lerepublicainmali