En vue de conquérir le pouvoir, le Parti pour l’action civique et patriotique (Pacp) et la Convergence pour le développement du Mali (Codem) ont décidé d’unir leurs forces. Ainsi, ils ont signé une plateforme d’alliance pour le second tour de la présidentielle de 2013. C’était le mercredi 26 juin 2013 au siège du Pacp.
A quelques encablures de l’élection présidentielle, les candidats ayant les mêmes visions pour la gestion des affaires du pays pactisent. C’est dans cette logique que le Pacp et la Codem ont scellé une alliance.
Dans sa lecture du protocole, le secrétaire général du Pacp, Aboubacar Sidiki Fomba, a indiqué que la signature de la présente plateforme est le résultat d’une longue réflexion et d’une analyse de la scène politique. Pour lui, son parti et la Codem ont des idées convergentes pour le développement socioéconomique du Mali, d’où la nécessité de conjuguer les intelligences et moyens pour briguer la magistrature suprême. Le présent accord précise que les candidats des partis signataires sont libres de se présenter à la présidentielle et que celui qui passera au second tour sera soutenu par l’autre. Aux dires de M. Fomba, cette alliance ne concerne pas que la présidentielle mais les législatives et communales.
Dans son introduction, le candidat de la Codem, Housseïni Amion Guindo dit Poulo s’est réjoui de la signature de cette plateforme « car elle permet la réalisation de l’alternance et le changement tant souhaités par les Maliens ». Après avoir sollicité son allié Yeah Samaké, également partisan du changement, pour sa candidature, Poulo a exhorté toute la jeunesse et tous ceux qui prônent le changement à se joindre à eux pour donner une chance au changement. Cela, afin que les Maliens puissent s’épanouir. Partant, le candidat de la Codem a pris l’engagement, au nom de son alliance, de travailler pour le Mali comme Nelson Mandela l’a fait pour son pays, afin qu’un jour, tout le peuple du Mali pleure sa mort.
Quant au candidat du Pacp, Yeah Samaké, il a abondé dans le même sens que son ami politique de la Codem. Pour lui, la signature de cette alliance est la pose du jalon du changement tant prôné au Mali. « A travers ce geste, nous prenons l’engagement au nom de toute la jeunesse, que le changement est inévitable. Il ne s’agit pas d’un changement de tête, mais d’un système gangrené par la corruption, le népotisme et le clientélisme», a-t-il soutenu.
Oumar KONATE