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Scandale: une servante battue à sang par son patron pour avoir refusé une séance de partouze

Animal.  Animosité. Bête. Bestialité. Des noms et des adjectifs peu expressifs pour qualifier le comportement de cet homme. Le monde a été déchu par Dieu à cause de ce genre de comportements. La suite de l’histoire est ici.

Faits divers

Une correction sexuelle en partouze

C’est un fait hallucinant que nous rapporte le correspondant régional du journal Soir-Info, Étienne JESUS.

Tout s’est passé à Daoukro. Un homme ressortissant d’un pays d’Afrique du Nord aux initiales de H.E.T., et opérateur économique de son état, est le patron de B. Bertine, sa fille de ménage. Mais compte toute attente, en plus de ce qu’elle lui fait la cuisine, il a voulu profiter d’elle de façon bestiale.
Le patron de Bertine est propriétaire d’une boulangerie dans la coquette ville de Daoukro. Ce jour du samedi 3 septembre 2016, aidé de son frère cadet, les deux hommes brutalisent la servante. A deux, ils la séquestrent et la tabassent. Et cela leur donne une autre idée. Ils se disent : « Et si on abusait d’elle qu’est-ce pourrait nous arriver ? Au lieu de continuer à frapper la jeune servante, ils décident d’orienter leur méchanceté autrement. Une correction sexuelle leur ferait du bien.

L’opérateur économique et son frère déshabillent la jeune femme. Ils veulent passer à un moment de coït avec la jeune fille. Mais, c’est mal connaitre la servante. De toutes ses forces, elle crie. Les cris et les appels à l’aide de la pauvre fille alerte le voisinage. Les deux dévergondés qui s’apprêtaient à la pénétrer sont obligés de lâcher prise. Un voisin intervient et sort la jeune fille des griffes de ses violeurs.

La gendarmerie aussi arrive sur les lieux. Le patron de la jeune fille est pris, mais son frère comparse a réussi à s’enfuir avant l’arriver de la gendarmerie, quittant même  la ville de naissance du président du PDCI, Henri Konan Bédié.

Mépris… un salaire mensuel de 15 000 F Cfa

Selon la jeune servante, elle travaille depuis 5 ans chez cet opérateur économique. Ce, de 6h à 22h, pour un salaire mensuel de 15 000 F Cfa. Mais son patron et son frère cadet, au lieu de ne s’en tenir qu’à son job, l’invitent plutôt à participer à des séances de partouze qu’ils affectionnent. Un penchant sexuel qu’elle déteste.

Bertine poursuit pour dire que son patron et son frère ont l’habitude de rentrer à la maison, chaque fois, avec une fille avec qui ils le font à deux.  Et le patron l’invite à participer à cette pratique indécente. Son entêtement à ne pas marcher suscite donc l’ire de ses employeurs qui, pour se venger, n’hésitent pas à lui infliger des humiliations.

Et le samedi 3 septembre, son employeur et son frangin arrivent à la maison en compagnie d’une jeune fille qui serait de Bongouanou.
Ainsi avant d’aller pour ce qu’elle qualifie de déviation sexuelle, la jeune fille se voit donner l’ordre de faire à manger à la  « proie » de son patron, avec un ton méprisant et humiliant.

Alors, cette fois, Bertine refuse de s’exécuter. Sa dignité, elle ne peut plus accepter qu’elle soit ainsi bafouée. Toute chose qui va provoquer la colère du patron et qui va ensuite dégénérer en une correction sexuelle.

L’affaire est donc aux mains de la gendarmerie.

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