Et voilà que le monde tant vers sa fin, car si dans le temps la dignité était la base humaine de nos jours, tel n’est pas le cas, car on assiste de plus en plus à des faits qui sont d’une bassesse écœurante, inhumain et ignoble.
Dans un quartier à Tombouctou, un homme pas digne de cette qualification enceinte la fille de son épouse. La fille de sa femme car ce n’était pas sa propre fille. En fait, la femme était mariée à un autre homme avec qui elle a eu une fille qui avait 14 ans au moment des faits. Le couple avait divorcé et la fille était restée avec sa mère. Quelque temps après le divorce, la femme s’était remariée avec un autre homme avec qui elle a aussi eu un enfant. Chaque jour, la bonne femme partait au marché comme toutes les autres femmes et laisse sa fille à la maison afin de surveiller la maison avant son retour du marché, car son mari aussi partait au travail.
Un jour, le mari rentre à la maison à l’improviste. Il trouva la petite de 14 ans seule à la maison. Il l’amena dans sa chambre et l’exigea à coucher avec lui. Après un refus catégorique de la fille, l’homme se sert d’un couteau et menaça la fille de mort. Sentant sa vie en danger, la fille céda et elle fut violée et enceintée en même temps.
Aussi naïve que gamine, la fille garda le secret pour elle seule malgré cette souffrance et ce traumatisme qui l’envahissait.
Comment le secret a éclaté ?
Un jour, comme tout bon père, le papa biologique de la fille a eu la nostalgie de sa fille et demanda à son ex femme de lui envoyer sa fille pour y passer la journée. Bizarre et calme, contrairement aux autres jours, le papa a su, quelque chose d’anormal se passait.
Le papa demanda à sa mère, la grand-mère de sa fille de bien observer sa petite fille car quelque chose d’anormal se constatait en elle. Comme chez nous, les vieilles personnes comprennent les choses facilement, elle remarque aussitôt que la fille est enceinte. Tourmenté, le papa appela vite un médecin qui viendra confirmer ce que la grand-mère avait dit.
Enervé et dépassé par les évènements, le papa l’exigea à dire l’auteur de l’œuvre qui ne pouvait être quelqu’un d’autre que le mari de sa mère. Furieux, il se sert d’un couteau et voulait partir éventrer l’auteur. Mais grâce à l’intervention des bonne volontés, il fut stoppé mais l’auteur de la grossesse fut arrêté. La femme de l’auteur, ne sachant pas à quel saint se vouer divorça et la petite est indexée dans la société car elle a eu l’enfant du mari de sa mère qui a aussi un enfant avec ce dernier.
Saouda A Maiga, stagiaire
Source : Sirène