Le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a inauguré le week-end dernier, à Sikasso, la Maison du Tata.
En compagnie des autorités administratives régionales, des élus et des agents des services techniques, le ministre de la Culture, a inauguré vendredi dernier la Maison du Tata à Sikasso.
La Maison du Tata, un centre de collecte et de conservation de données, d’interprétation et de diffusion du patrimoine historique, ethnographique et contemporain lié étudiants et touristes, des informations sur les valeurs historiques, architecturales et socioculturelles de cet illustre ouvrage et des sites associés, pleins de significations, mais non encore suffisamment explorées.
Elle vise également à sensibiliser et à éduquer le public à la préservation du patrimoine culturel et naturel, à améliorer le répertoire des biens culturels matériels et immatériels du Mali et à promouvoir l’offre touristique de la ville de Sikasso et son hinterland.
« Elle complètera en termes de certaines informations, d’autres structures comme le Musée régional et le Centre de recherche pour la sauvegarde et la promotion de la culture senoufo », a laissé entendre le ministre Diallo.
Bâtie sur une superficie de 550 m2 sur financement du budget national pour un montant de 167 186 530 F CFA, la Maison comprend : un bureau d’accueil et d’orientation, 5 salles d’exposition, un bureau pour l’administrateur, un bureau paysager, une salle de réunion, deux salles pour la sécurité, une médiathèque, une salle pour les archives, un salle pour la bibliothèque, un annexe servant de loge du gardien et un magasin.
Sa présence à côte du Tata permettra d’entretenir les pans du Tata et de ses environs, de lutter efficacement contre la démolition de l’ouvrage défensif, l’envahissement de la structure par les plantes et les dépôts d’ordures et l’utilisation de certaines parties de la structure comme passage.
A en croire le ministre de la Culture, la construction de cette Maison était une nécessité dictée par le contexte historique, architecturale et socioculturelle du Tata et de l’importance de l’histoire du Kénédougou dans la production, l’interprétation et la continuité de l’identité culturelle des communautés de Sikasso.
A.S
Les Echos