Du coup, ‘’Le Mali…, ma vie’’ est en passe de marquer également la vie politique du pays. Connaissant l’auteur, il est difficile de parler de non-maîtrise des réalités socio-politiques du pays d’alors dont il fut aussi l’un des principaux acteurs. C’est pourquoi, il est possible que ce livre soit également un ouvrage de vengeance ou de revanche contre des acteurs du mouvement démocratique qu’il a toujours combattu. En réalité, Choguel a la bonne intention de toujours nuire à toute personne ou tout parti politique s’opposant à lui ou à sa vision.
Sa stratégie, c’est de toujours maintenir les projecteurs sur lui. Donc, la publication de ce livre en cette période du Dialogue inter-Maliens n’est pas du tout fortuit. Presque oublié, Choguel a trouvé la bonne astuce pour se repositionner. Puisque, actuellement, l’on parle plus de son livre que du Dialogue inter-Maliens qui est à sa phase nationale. Alors, il aura bien réussi sa mission.
Sauf qu’il ne semblait pas mesurer toutes les conséquences autour du contenu de son ouvrage. Parce qu’en réalité, ces critiques risquent de le discréditer. Si les contre-vérités relevées par Dr Soumana Sako dans le livre, qu’il n’a pas encore démenties, sont confirmées, alors Choguel doit se préparer pour le retour de l’ascenseur.
Quoi qu’il en soit, le Premier ministre, en sa qualité d’homme d’État, devrait comprendre qu’il n’a pas pour vocation à transformer l’histoire d’un peuple, mais plutôt à l’enrichir et à l’archiver pour les futures générations. Donc avec ces réactions du Dr Soumana Sako, l’auteur doit avoir le courage d’apporter des éléments contraires pour prouver à la face du monde que le contenu de son livre est sans reproche, ou alors il doit avoir l’amabilité et la modestie de demander à son éditeur de retirer le document du marché pour le corriger et l’éditer à nouveau.
Ousmane BALLO
Source : Ziré