Alors que les sanctions économiques et financières imposées au Mali sont levées, la CEDEAO a maintenu ses sanctions contre les individus et les groupes
La soixantième-et-unième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenue le 03 juillet 2022 à Accra, a maintenu le dialogue avec les Autorités de Transition, à travers le Médiateur Jonathan.
L’Autorité de l’organisation sous-régionale a aussi maintenu la suspension du Mali des organes de décision de la CEDEAO, et les sanctions individuelles contre les individus et les groupes imposées le dimanche 7 novembre 2021, « en raison du retard dans l’organisation des élections ». Les sanctions individuelles comprennent l’interdiction de voyager et le gel des avoirs financiers des autorités de la Transition à l’exception du Président et du ministre des Affaires étrangères, et visent les membres de leur famille. « La CEDEAO a décidé de sanctionner tous ceux et celles qui sont impliqués dans le retard », avait indiqué Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO.
Pour la mise en œuvre du calendrier de transition avec des repères convenus et dont les rapports sur les progrès accomplis orienteront les décisions ultérieures de l’Autorité sur la levée des sanctions restantes, le sommet a mis en place un mécanisme conjoint de surveillance et de suivi.
« La Conférence réaffirme que conformément au paragraphe 25 de la Charte de l’Union Africaine, à l’engagement pris vis-à-vis de la CEDEAO par les autorités de transition, et à la Charte de transition, aucun membre de l’autorité de transition ne peut être candidat aux élections organisées pour le retour à l’ordre constitutionnel », peut-on lire dans le communiqué final
Néanmoins, la Conférence a appelé la communauté internationale à fournir une assistance humanitaire et un soutien au processus de transition, en particulier pour la préparation des élections.
DCA
Source: LeSoft