Le patron du SAMU SOCIAL au Mali s’est inquiété de la croissance des enfants de la rue. Il en appelle à une prise de conscience globale afin que la gestion des couches vulnérables soit pérenne.
Si en 2014 il y avait 1053 enfants de la rue qui ont été répertoriés , l’année 2015 a vu le taux monter avec 1105 « locataires des rues ».Pire , ce sont des filles-mères qui constituent le gros de l’effectif révèle Alou Coulibaly . Et d’ajouter que les conflits familiaux et la persistance d’abus compliquent la donne.
C’est pourquoi, Alou Coulibaly voit en l’ANAM , une solution idoine pour juguler le fléau. Avec le RAMED , une immatriculation peut être effectuée afin que les prises en charges médicales soient plus constantes. Mr Coulibaly se félicite des 5 millions de nos francs obtenus auprès du FAFE qui permettront de couvrir une activité importante:celle de l’insertion socio-professionnelle.
Toutes les ONG agissant dans le même secteur que le SAMU SOCIAL ont un cadre de concertation qui permet d’agir dans le pays profond. Cela favorise aussi l’incitation des services de santé publiques à accueillir et accepter les enfants de la rue souvent éprouvés physiquement et moralement. Le soutien juridique est de mise avec l’équipe d’Alou Coulibaly afin de prévenir ou réagir aux violations de droits auxquelles pourraient être victimes les enfants sous la charge du SAMU SOCIAL.
La rédaction
