Dans le cadre du lancement de sa campagne « Saint Valentin sans grossesses non désirées », le Réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction et la planification au Mali en collaboration avec le comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie, a organisé hier une journée de rencontre sur le thème : « Grossesses non désirées en milieu scolaire et universitaire ». La cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée au campus de la FMOS, a enregistré la présence de la représentante de la direction nationale de la santé, Mme Sangaré Agaïcha Touré, du président dudit réseau, Edouard Keïta, du secrétaire général de l’AEEM, Alpha Oumar Wangara.

C’est pour contribuer à la promotion de comportements sexuels sains et responsables au quotidien et particulièrement lors de la fête de « Saint Valentin » que la campagne « Saint Valentin sans grossesses non désirées » a été organisée.

Les premières éditions ont été organisées par les jeunes ambassadeurs dans les 5 pays bénéficiaires du projet « Civil Society For Family Planning ». L’édition de cette année est organisée conjointement dans ces 5 pays. Ce qui donne à cette  campagne un caractère régional. Elle vise à attirer l’attention des adolescents et des jeunes sur les éventuels risques qu’ils courent en ayant des rapports sexuels non protégés de manière générale et particulièrement le jour de la fête de la Saint Valentin. Autre sujet également abordé : l’importance de la planification familiale.

Le président du Réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction et la planification a expliqué que cette campagne contribue également à réduire les risques lies aux IST et au VIH/SIDA, les grossesses non désirées, les avortements clandestins. Édouard Keïta a indiqué que le concept de Jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction et la planification familiale est une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Civil Society For Family Planning » de l’ONG IntraHealth International Mali.

Le Réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction et la planification familiale est affiliée à la coalition des Organisations de la société civile pour le repositionnement de la planification familiale au Mali dans le cadre du partenariat de Ouagadougou. Les jeunes ambassadeurs mènent des activités de promotion et de plaidoyer en faveur de la planification familiale par l’entremise de caravanes, de causeries éducatives, de conférences débats en milieu scolaire et non scolaire et également à travers les média sociaux.

Pour la représentante de la direction nationale de la santé, le thème de la journée est plein de signification pour qui connaît les risques énormes que les jeunes filles courent lorsqu’elles essaient de se débarrasser des grossesses non désirées. Elle a salué le réseau pour cette initiative.

Le secrétaire général de l’AEEM a, lui, remercié le réseau pour avoir fait confiance à sa faculté pour l’organisation d’un événement aussi important. « Si quelqu’un doit s’approprier du thème, c’est bien nous, les étudiants de la médecine, futurs médecins et pharmaciens », a-t-il assuré avant de confirmer que les grossesses non désirées en milieu scolaire et estudiantin prennent de l’ampleur et d’inviter à plus de sensibilisation. Il a aussi souhaité que le réseau organise d’autres activités du genre dans le cadre de la promotion de la santé de la reproduction.

Au cours de cette journée, en plus d’une conférence débat, il y a eu aussi des visites à domicile et des causeries éducatives avec les vendeuses ambulantes et les mécaniciens aux alentours de l’hôpital du Point G.

Des jeux concours à travers des questions-réponses sur la santé de la reproduction et la planification familiale et des discussions sur les réseaux sociaux étaient également au programme.

La clinique mobile de l’AMPPF avec une équipe de prestation a également assuré, pendant toute la journée, des services gratuits dans le cadre de la santé de la reproduction, la prise en charge des IST, le dépistage du VIH et du cancer du col de l’utérus, la planification familiale.

Djénébou M. Diakité

Source : Essor