Les départements des Mines et de l’Energie en collaboration avec les partenaires techniques et financiers ont organisé, le vendredi 18 mai 2017 à l’Hôtel Salam, un atelier pour faire le bilan de la mise en œuvre de leur budget programme, des indicateurs du cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable, des objectifs de Développement des deux départements de l’année2016.
Le ministre des Mines, le Pr Tiémoko Sangaré, en présence du chargé de mission de l’AFD, M. Benoit Verdeaux, a invité les experts de l’Energie et de l’eau à faire le bilan 2016 des deux départements en identifiant les difficultés de mise en œuvre et proposer des solutions. Selon lui, cette revue intervient dans un environnement socio économique difficile. Il a indiqué que l’or qui constitue pour notre pays l’un des principales ressources nationale soit 5, 7% en produit intérieur brut en 2016 a connu un léger fléchissement par rapport à 2015 où il était de 6, 2%.
Aussi, il a fait remarquer que les exportations minières qui étaient en 2016 à 1,147 milliards de FCFA représentant 68% de la valeur des exportations au Mali (1686, 55 milliards de FCFA) contre 1 004 milliards en 2015 a connu une augmentation de 14, 22%. Pour le secteur de l’énergie, il a signifié l’amélioration de la qualité du service public de l’électricité grâce à la mise en service de la centrale hydroélectrique de Félou (60MW), avec un apport de 27 MW. Selon lui, plusieurs autres actions sont prévues pour la poursuite du programme d’investissement dans ce secteur dont l’investissement cumulé est estimé 990, 743 milliards de FCFA.
Il dira que la revue du secteur des Mines et Energie de 2016 concerne 24 projets avec un financement global de 1, 132 milliards de FCFA et un décaissement évalué à 24, 033 milliards de FCFA soit un taux d’exécution de 65, 45%. Et, parmi ces 24 projets, 5 sont du secteur des mines et 19 sont du secteur de l’énergie avec un financement programmé de 1,132 milliards de FCFA soit un taux d’exécution de 100% pour le premier et pour le second, un financement global acquis de 35, 590 milliards de FCFA avec un décaissement de 22, 900 milliards de FCFA soit 64,3%.
Pour lui, les actions futures à partir de 2017 devront se concrétiser. Pour le secteur des mines, il s’agira d’adopter une nouvelle politique minière et pétrolière et corriger les faiblesses et insuffisances constatées ; adopter une nouvelle stratégie de développement de l’orpaillage avec le recensement des orpailleurs et faire la cartographies des sites d’orpaillage ; élaborer un guide de bonnes pratiques de l’orpaillage ; mettre en œuvre un plan de diversification de la production minière ; organiser les Etats généraux afin de développer l’entreprenariat dans le domaine minier.
Pour l’énergie, il s’agira d’assurer la couverture des besoins, renforcer les capacités de production etc.
Fakara Fainké
Source: Le Républicain