Mobilisation générale depuis quelques jours à Bamako et à l’intérieur du pays pour soutenir la décision de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Un appel soutenu par les autorités qui l’ont exprimé à travers un communiqué du ministère de la jeunesse, des sports.
« C’est une décision historique, un grand pas par rapport à la souveraineté des pays de l’AES », « Nous sommes là pour appuyer nos autorités de la Transition ». Ce sont là entre autres termes qui reviennent dans les discours des forces vives qui se sont mobilisées partout au Mali.
Amadou Lougué et Lareiby Maïga sont respectivement membres de comités d’organisation à Bandiagara et Tombouctou.
Pour le premier « la région de Bandiagara n’est pas restée en marge. Il y aura des interventions de différentes organisations de jeunes, de femmes, des notabilités pour donner vie à cette décision historique que les autorités ont pris ».
« La population de Tombouctou accompagne cette décision de retrait malgré qu’elle suscite des interrogations. Quand même nous sommes fières de notre État par rapport à cette décision », poursuit le deuxième.
Kayes et Koulikoro font parties des régions qui ont manifesté leur soutien avant la mobilisation générale du jeudi 1er février. Selon les organisateurs à Koulikoro, l’esplanade de la maison du peuple a refusé du monde dans la journée du 31 janvier 2024.
« La jeunesse soutient l’idée du retrait de la CEDEAO et veux que le processus puisse aller vite et bien. C’est pourquoi nous avons participé en toute liberté et en toute objectivité pour le retrait du Mali de la CEDEO et nous soutenons les autorités et les félicitons », explique Abdoulaye Samassékou Guindo, membre du comité d’organisation de Koulikoro.
A Menaka dans le nord du pays, la jeunesse a plutôt opté pour l’organisation d’une conférence au gouvernorat de la région pour magnifier leur soutien.