Le collectif sauvons les rails était devant la presse ce samedi 18 Novembre 2017 pour réaffirmer le combat et de rappeler au gouvernement son objectif : celui du retour du train voyageur sur les rails avant le 31 décembre, délai de rigueur .Cette conférence s’est tenue au carrefour des jeunes de Bamako.
Depuis le mois de tabaski 2016, le trafic du train voyage qui fait le trajet Bamako-Kayes et Kayes Dakar a cessé sans raison valable a fait comprendre Issa Diawara, président du collectif « sauvons les rails ». Seuls les trains à bétail et autres circulent, ce qui est désavantageux pour les populations riveraines des rails. Pour se faire entendre et montrer leur mécontentement, ces populations et le collectif ont mené des actions de barricades pour empêcher les autres trains de circuler.
Une rencontre a eu lieu avec l’Etat pour parvenir à un accord le 17 Juin, ledit accord expire le 31 décembre et il vise à rétablir le trafic. La somme 4,6 milliards a été évoquée lors de la rencontre du collectif avec le gouvernement, représenté par le ministère des transports. Le secrétaire Général du ministère, qui présidait cette rencontre, s’était engagé à débloquer la somme afin de rendre le train voyageur efficace et cela dans un délai de 6 mois.
Le collectif attend que le délai expire avant d’agir. Leur souhait, c’est le retour du train voyageur sur les rails. C’est la raison de leur combat pour le bien-être des populations riveraines des rails. Le président Diawara a profité pour remercier les jeunes le long des rails. C’est plus de 8 localités qui ont barricadé les rails, les autorités n’ont pas apprécié mais leur lutte est pacifique et pourtant ils ont été la cible des tirs à balle réelle venant des forces de l’ordre relève Diawara : « je pense que nous sommes dans un pays de démocratie, il ne faudrait plus réprimer des manifestations de telles manières ». a-t-il souligné
Les populations riveraines et le collectif sont prêts à se sacrifier pour leur bien-être. Passé le délai du 31 décembre, leur réaction sera immédiate.
Hervé N’depo
Source: figaromali