Dans un communiqué en date du vendredi 18 août dernier, le parti Convergence Pour le Développement du Mali (CODEM) a demandé aux autorités de la Transition de respecter leurs engagements pris afin d’éviter au peuple malien suffisamment éprouvé, des lendemains incertains. C’était suite à la rencontre du ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation avec la classe politique pour sur la question relative au chronogramme de retour à l’ordre constitutionnel.
Le Parti Convergence Pour le Développement du Mali (CODEM) appelle les autorités de la transition au strict respect de leur engagement pris dans le cadre d’un retour à l’ordre constitutionnel normal en 2024. Selon le parti de Housseini Amion Guindo, le Bureau National du Parti CODEM a largement débattu, le 16 août dernier, de la rencontre initiée par les Autorités sur la question relative au chronogramme de retour à l’ordre constitutionnel.
Le Parti explique qu’au regard de cette démarche initiée par les autorités de la Transition, CODEM tient à leur rappeler que le chronogramme proposé et accepté à la CEDEAO par elles-mêmes n’avait nullement fait l’objet de concertation au préalable de la classe politique. Par conséquent, souligne, « vouloir recueillir l’avis de la classe politique à mi-chemin sur ce processus unilatéralement conçu et validé avec la CEDEAO ne saurait avoir un écho favorable auprès de CODEM qui a donc souverainement décidé de ne pas prendre part à cette rencontre ».
En outre, la CODEM a aussi invité les autorités de la Transition au strict respect des engagements pris afin d’éviter au peuple malien suffisamment éprouvé, des lendemains incertains. « Toutefois, CODEM réaffirme sa disponibilité à accompagner toutes les initiatives allant dans le sens d’une sortie rapide de cette période d’exception ».
Notons que dans le chronogramme proposé à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) les autorités de la transition ont décidé de tenir les élections du président de la République en février 2024. Cela, après le référendum constitutionnel, adopté à près de 97% et promulgué par le président de la Transition et les élections communales, régionales et législatives.
Ibrahim Djitteye
Source : LE PAYS