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Rétablissement du Service national des jeunes : Les derniers réglages avant son application effective

Afin d’adapter les textes du service national des jeunes au contexte du moment, le ministère de la Jeunesse et de la construction citoyenne a organisé, hier jeudi 2 octobre dans la salle de conférence de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye, un atelier de validation des textes sur le rétablissement du SNJ. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de tutelle, Me Mamadou Gaousou Diarra. Celui-ci avait à ses côtés le ministre de la Défense et des anciens Combattants, Bah N’daw et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Me Mountaga Tall.

logo service national jeunesse snj

Rappelons que le service national des jeunes a été institué par la loi n°83-27/AN-RM du 15 août 1983. De 1983 à 1991, huit contingents ont été formés pour un effectif de 6 635 éléments.

Au lendemain des évènements du 26 mars 1991, la Conférence nationale fut l’occasion de débats autour du maintien du SNJ. Compte tenu de la fragilité du régime, du manque de financement conséquent et du  » syndrome de rejet «  systématique de toutes les actions du régime défunt, les activités du SNJ furent arrêtées par lettre circulaire confidentielle n°10890/MDN-SI-CAB du 20 avril 1991 portant libération des éléments du dernier contingent.

Aujourd’hui la nécessité de donner un outil de formation, d’éducation à la citoyenneté aux jeunes s’impose afin de combler un vide. L’engouement autour de la reprise du SNJ est aussi une volonté politique des plus hautes autorités de notre pays.

À en croire le ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou Diarra le SNJ est un puissant moyen de développement des aptitudes physiques, mentales et civiques des jeunes avec une vocation de contribuer significativement à parfaire leur éducation, formation civique et professionnelle dans le but d’accroître leur participation effective au développement économique, social et culturel du pays ainsi que leur mobilisation pour la défense nationale.

En effet, le conseil des ministres du 4 juin 2014 a accueilli favorablement son rétablissement, après plus de deux décennies de suspension, et sur la base d’une étude structurée. Donc, il devenait urgent de mettre en place un dispositif de relecture des textes, en vue de les adapter au contexte du moment.

 » L’atelier de ce matin est important dans le dispositif et sera d’un apport substantiel dans le choix des orientations finales, dans les approches et stratégies opérationnelles, dans la définition du mode opératoire et du partenariat actif devant permettre d’opérationnaliser très rapidement et de manière pérenne et selon l’approche coût-efficacité «  dira le ministre.

Selon le ministre Diarra, cet atelier permet également de répondre aux préoccupations suivantes: qui sont les jeunes qui seront enrôlés et sur quelle base ? Volontariat ou constriction ? Des jeunes formés au métier des armes et reversés au chômage ne posent-ils pas problème ? Comment le programme sera financé pour sa pérennisation ? Quelle sera la durée idéale du service.

Boubacar PAITAO

SOURCE: L’Indépendant  du   3 oct 2014.
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