Lors d’une table ronde sur les crises de la dette souveraine, le prix Nobel d’Économie Joseph Stiglitz a déploré l’incapacité de l’Occident à comprendre les besoins de refinancement du continent.
« Trop peu de restructuration de la dette, trop tard ». Le constat du prix Nobel de l’Économie est sans appel. « Nous n’avons pas de cadre pour la restructuration de la dette des États souverains », a expliqué Joseph Stiglitz, invité du Columbia Global Centers le 16 octobre, à Paris.
Il a déploré l’absence de mécanismes internationaux qui entrave les perspectives de finances publiques viables en Afrique, et celles d’une contribution à la transition vers l’énergie propre. La difficulté de coordination entre divers créanciers, dont la Chine et les fonds spéculatifs occidentaux qui « ne font confiance à personne d’autre », rend la restructuration de la dette plus difficile, a-t-il précisé.