Après les régions de Gao et Tombouctou, un couvre-feu est instauré à Ménaka depuis ce mercredi 18 octobre. Le but est de mettre un terme à l’insécurité sur les axes routiers.
La circulation des engins à deux roues est formellement interdite dans la région de 18h30 à 5h 30. Les véhicules de 21h30 à 5h30 et les piétons de 22h à 5h30. Toutefois, les travailleurs de la santé, des médias, de la société Énergie du Mali EDM ainsi que la société malienne de gestion d’eau potable SOMAGEP ne sont pas concernés par ces mesures. Ils sont par contre tenus de présenter des pièces justificatives indique le communiqué du gouverneur.
Par ailleurs, les entrées et sorties d’engins à l’intérieur de la ville de Ménaka sont également interdites. Le port de tenues militaires par les civils ainsi que des tirs intempestifs sont aussi interdits préviennent les autorités. Le gouverneur justifie ces mesures par le souci d’améliorer les conditions sécuritaires.
Ménaka devient donc la 3e région du Nord à être sous couvre-feu. La mesure en vigueur depuis plus d’un mois a été prorogée la semaine dernière à Gao jusqu’au 8 novembre et à Tombouctou jusqu’à nouvel ordre.
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La MINUSMA invitée à coordonner avec l’armée
Le retrait accéléré de la mission de l’ONU de ces positions au nord du pays pourrait avoir des conséquences selon des spécialistes des questions sécuritaires. Pour éviter une escalade de la violence, Abba Kassambara préconise à la MINUSMA de coordonner ses opérations avec l’armée malienne dans le respect du délai imparti.
Studio Tamani