Sensibiliser les communautés riveraines des miniers sur la Responsabilité Sociale des Entreprises minières et contribuer à l’instauration d’un dialogue entre les décideurs et les citoyens pour porter haut le plaidoyer de la communauté pour une prise en charge de leur préoccupations tels sont les objectifs fixés de cette rencontre dite « Journée de Dialogue et d’Interpellation pour une bonne gouvernance sur les sites miniers dans les communes de Goundiaka, Sanso ,et Fourou) dans la région de Sikasso ».
La rencontre est organisée par l’ONG AMASBIF (l’Association Malienne pour la Sauvegarde du Bien Etre Familial) avec le soutien technique et financier de Oxfam, et le Bureau de la Coopération Suisse au Développement à travers son programme de partenariat pour le l’Exercice d’une Gouvernance Appropriée PEGA.
Cette journée de dialogue et d’interpellation des décideurs qui se situe dans le cadre du projet « Plaidoyer et d’Influence des Politiques Minières pour une Responsabilité Sociale des Entreprises Minières »,a enregistré la présence des autorités administratives, coutumières, locale et les responsables des services techniques (Urbanisme ,Santé ,Géologie et Mines, Eaux et Forêts ,Hydraulique la chambre des mines, et le réseau des journalistes sur la Responsabilité Sociale des Entreprises Minières RSE )
Pour la circonstance ils étaient tous là pour être témoin de cette rencontre si importante et connaitre enfin la vérité sur la Responsabilité Sociale des Entreprises Minières dans la capitale du Kenedougou precisement dans la salle de conférence du gouvernorat ce samedi 29 Décembre 2018.
Deux interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture.
D’abord, Mme Dembélé Haoua Diarra présidente de l’antenne régionale de l’ONG AMASBIF Sikasso a exprimé que la capitale du Kenedougou regorge de beaucoup de mines mais qui ne profitent les communautés résidant. Et pour preuve la cohabitation entre les entreprises minières et les communautés est souvent très difficile parce que les communautés se sentent lésées dans le partage des ressources issues de cette exploitation déplore-t-elle. C’est pourquoi elle rappelle que le rapport ITIE 2016, le secteur extractif Malien représente dans l’économie 61 % des recettes d’exportation,16 % du budget de l’Etat et 5 % du PIB.
« Et la Responsabilité Sociale des Entreprises Minières implique les entreprises minières a réalisées des projets de développement pour les communautés afin de créer les conditions adéquates pour que les populations puissent vivre dans des conditions sociales et économiques qui leur sont favorable » soutient ,t-elle
En présidant les travaux au nom du gouverneur le chef de cabinet Amadou Barry a réitéré l’engagement des autorités de la capitale du Kenedougou de tout mettre en œuvre pour que les communautés qui vivent sur les sites puissent pleinement bénéficier des retombées des mines.
« Dans le Code Minier de 2012 les articles 150 à 158 qui sont assez explicites en faveur des communautés en termes de développement communautaire. Pourtant nous remarquons que les entreprises minières ne prennent pas assez de dispositions relatives aux investissements sociaux et économiques dans les zones. » fustige -t-il.
Mohamed Kanouté
Mali24