Les locaux du département du haut représentant du président de la République pour les régions du centre ont abrité, ce jeudi 23 janvier 2020, une conférence de presse. Le professeur Dioncounda Traoré a expliqué des mécanismes de sorties de crise pour le Mali. Il a été également question de la présence des forces étrangères au Mali.
Le dialogue avec toutes les forces vives du Mali y compris les chefs djihadistes, constitue une alternative à la résolution de la crise du centre du Mali.
Expliquant l’insécurité au centre du Mali, le professeur Dioncounda Traoré trouve que cette crise actuelle n’est que le prolongement du problème du nord. Face à la complexité de la situation, le haut représentant du président de la République prône le dialogue avec toute la population. Selon Diouncounda Traoré, le dialogue dont il s’agit doit s’étendre jusqu’au leader d’Ansar dine, Iyad Ag Ali ainsi que le chef de la Katiba Macina, Amadou kouffa.
Sur la présence des troupes étrangères au Mali, l’ancien président de la République du Mali a indiqué que la lutte contre le terrorisme doit être menée par une coalition mondiale. Car aucun pays ne peut la réussir seul. À ce point, Pr Dioncounda s’est attelé sur les récentes demandes, à ses yeux, ‘’surprenantes’’ concernant le départ des forces partenaires du Mali.
Selon l’ancien chef d’État malien, cette propagande est orchestrée par les forces du mal et leurs complices. À l’en croire, au-delà de l’aide de ces partenaires en faveur le Mali, les Forces étrangères sont d’une grande utilité pour le Mali.
Cette conférence a été également le lieu, pour Pr Traoré, de rappeler les missions du haut représentant du président de la République, consignées dans le décret 586 PRM du 31 juillet 2019. Parmi ces missions, on peut retenir : favoriser et soutenir le déploiement des forces de défense et de sécurité dans les régions du centre, faire désarmer toutes les milices et forces hostiles, élaborer et mettre en œuvre une stratégie globale axée sur la protection des civiles menacées par des violences physiques, réduire les violences intercommunautaires …
ISSA DJIGUIBA
Source : LE PAYS