Le groupe thématique Développement durable et l’économie verte du Reso climat Mali a organisé, hier mercredi, à la Maison du partenariat Bamako-Angers, une Journée de partage d’information et de planification de ses activités. La cérémonie d’ouverture était présidée par le directeur exécutif de Mali Folkcenter, Ousmane OUATTARA ; le président du groupe thématique développement durable et l’économie verte, Mahamadou Farka MAIGA, et les représentants des ONG membres de ce groupe thématique.
Cet atelier a pour objectif de partager les informations sur la vie du Reso climat Mali ; d’échanger avec les membres du groupe thématique Développement durable et l’économie verte sur l’état de mise en œuvre du PIL-ADCC (Programme d’initiatives locales d’adaptation durable aux effets du changement climatique) ; d’informer les membres du groupe thématique sur les préparatifs de l’Assemblée générale du Reso climat Mali et élaborer un plan d’action 2019.
Le directeur exécutif de Mali Folkcenter, Ousmane OUATTARA, représentant le président du Reso climat, a affirmé que c’est une belle initiative d’organiser un tel espace de contact sur les thématiques. Pour lui, cela permet d’assurer une meilleure circulation de l’information et permettre à tous les membres des groupes thématiques de connaitre la vie du Reso, de comprendre les perspectives et se sentir directement impliqués dans l’animation de la vie du Reso.
L’hypothèse d’une fluctuation du climat à l’échelle planétaire soulève de nombreuses interrogations quant à la pérennité et la gravité de ce phénomène. Dans leur rapport sur l’état du climat mondial, les spécialistes du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat s’entendent à affirmer que la terre est soumise non seulement à des variations naturelles du climat, mais aussi à des changements climatiques influencés par l’activité humaine.
Selon les spécialites, les changements climatiques exercent une pression d’une importance croissante sur les écosystèmes et les populations des pays en voie de développement, en général, et en Afrique, en particulier. L’on apprend que le Mali, un des pays les moins avancés, subit les effets négatifs du phénomène depuis plus de quarante ans.
Dans les stratégies à mettre en œuvre pour atténuer les effets et d’aider au renforcement des capacités de résilience des communautés et les écosystèmes, les acteurs ont rivalisé d’idées innovantes. C’est ainsi qu’est né le Reso climat Mai en 2008. Le Réso a, à coup de projets et de plaidoyers, contribué à l’amélioration des conditions de vie des communautés, une meilleure gestion des ressources naturelles, et mené des actions de sensibilisation sur la prise en compte du genre dans la mise en œuvre des projets.
PAR MODIBO KONE