Après la première phase du réseau éducation aux droits humains consacré sur le projet « éducation droits humains » qui a permis la participation d’une dizaine de pays est à la recherche d’un financement pour être. En tout cas, c’est que l’on retient de la conférence de presse que le réseau a organisée pour la présentation de son bilan d’activité. C’était hier au siège d’Amnesty international.
Un bilan d’activité positif et encourageant que le réseau EDH a eu à mener depuis sa création en 2009 jusqu’en fin 2012. Voilà, l’ambition et la volonté sont là pour travailler, développer et donner aux personnes, groupes et associations les moyens d’agir grâce à l’acquisition de connaissances, de compétences et d’attitudes conformes aux principes relatifs aux droits humains universellement reconnus. Mais le REDH est confronté à un problème de financement.
Au fait, le réseau depuis sa création, son seul financement vient directement de l’Amnesty International, selon le conférencier, Issiaka DOLO. Cette requête a été dite à l’ouverture même de la conférence devant le directeur exécutif d’Amnesty International, Salioum TRAORE ; le coordinateur du REDH, Hamane TOURE ; Salif FOFANA et Mme KODIO Astan TOURE du REDH.
De son côté, le directeur exécutif de AI dira que dans la stratégie de communication, l’AI a choisi des partenaires dont le REDH, qui entre dans ce contexte. Pour lui, le REDH est dans sa phase transitoire. Car, explique-t-il, après son lancement, le projet « éducation droits humains » a été mis en place pour former les gens sur leurs droits et comment peuvent-ils procéder pour entrer en possession de ces droits. Ce projet ne concernait pas uniquement que le Mali, mais d’autres pays de la sous-région y participaient, a ajouté M. TRAORE. Il s’agit du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Kenya, l’Ouganda, Sénégal et Sierra Leone.
En remplaçant la coordinatrice de l’action urgente, M. Salif FOFANA a expliqué que les campagnes d’Amnesty International sont des disciplines très vastes qui consistent à élaborer et mettre en œuvre une stratégie mobilisatrice fondée sur une analyse des recherches et la politique d’AI afin d’obtenir un changement. À Amnesty International, les outils de changement sont les campagnes nationales et internationales. Ainsi, du lancement de marathon de lettres au 6 décembre dernier à la date de nos jours, 12 000 lettres de marathon ont été mobilisées, dit-il, en papier dure, sur les réseaux sociaux, etc.
Par ailleurs, le REDH est une organisation qui affirme son attachement aux questions d’éducation, aux droits humains, afin de prévenir et diminuer les cas de violations des droits humains qui maintiennent les individus dans la pauvreté. Ainsi, il aspire à un changement réel devant se traduire par une amélioration notable de la vie des gens. D’ailleurs, le REDH a pour objectifs de servir d’interlocuteur entre le comité de partenariat, AI et les organisations membres du réseau, de collecter et analyser les besoins de renforcement des organisations membres du REDH afin de les soumettre au projet EDH Afrique/Mali et à d’autres partenaires. Il veut être un espace de rencontres et d’échanges d’expérience. Pour ce faire, il doit mobiliser les ressources nécessaires pour le fonctionnement du REDH et consolider la conscience et la solidarité internationale.
Par Salimata DIOUARA
Source: Info-Matin