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Réparation en faveur des victimes des crises : Plus de 65 milliards de fcfa pour financer le plan d’actions 2021-2025

Le Conseil des ministres de vendredi dernier a pris acte d’une communication écrite relative au document de Politique nationale de réparation en faveur des victimes des crises au Mali depuis 1960 et son plan d’actions 2021-2025, proposé par le ministre de la Réconciliation , de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

 

Selon le communiqué du Conseil des ministres, la Politique nationale de réparation en faveur des victimes des crises au Mali sera mise en œuvre à travers des plans d’actions quinquennaux. Le coût de la réalisation des activités prévues dans le Plan d’actions 2021-2025 est évalué à 65 467 milliards de Fcfa. Il sera financé par l’État et les partenaires techniques et financiers.

En effet, de son indépendance à nos jours, notre pays a connu des crises multidimensionnelles caractérisées par des violences.

Elles ont des éléments aux individus, aux groupes d’individus et aux communautés des préjudices corporels, matériels ou économiques, culturels. L’impact de ces crises a, du coup, créé chez les victimes un besoin de justice et de réparation. Pour dépasser ces crises, le gouvernement a adopté, en 2012, la Politique nationale de justice transitionnelle en vue d’établir la vérité, de rendre la justice, de réparer les préjudices subis aux victimes et de permettre la réconciliation nationale.

La Politique nationale de réparation est complémentaire aux autres mécanismes de justice transitionnelle et son effectivité dépend des efforts en matière de recherche de la vérité, de poursuites pénales et de réformes institutionnelles. Il s’agit de restaurer la dignité des victimes en leur accord par voie administrative des réparations pour les préjudices qu’elles ont subis.

La Politique nationale de réparation prévoit plusieurs types de réparations, à savoir la restitution, l’indemnisation financière, la réadaptation, les mesures de satisfaction ou les mesures symboliques et les garanties de non-répétition des violations. Mieux, elle prend en considération la condition des femmes, des enfants et des personnes en situation de vulnérabilité.

Oumar DIAKITÉ

Source : L’ESSOR

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