Le ministère de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration a organisé le jeudi 25 Novembre dernier, deux jours d’atelier sur l’audit organisationnel et institutionnel des textes dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il s’agissait de voir avec l’évolution actuelle des outils de TIC, quelle transformation les départements dudit ministère peuvent opérer.
«Cette transformation s’est opérée de façon fulgurante dans le secteur de la communication par l’introduction de nouveaux supports ou moyen de communiquer au point de parler aujourd’hui de communication digitale ayant laissé la place à la communication analogie traditionnelle», précise Me Harouna Mamadou Toureh Ministre de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration.
L’objectif final de cet atelier est de réorganiser le secteur des TIC, à savoir, la superstructure administrative, les services centraux, les services déconcentrés ou les organismes personnalisés autour des missions politiques, stratégiques, d’impulsion, de conception et de contrôle de la mise en œuvre des politiques et programmes, d’une part, et des fonctions d’exécution et d’appui et conseil, d’autre part.
Aussi, le secteur a connu l’adoption de plusieurs textes législatifs et réglementaires en vue d’adapter l’arsenal juridique aux mutations induites par l’introduction des TIC. Ces textes présentent souvent des limites ou tendent à créer des contradictions dans leurs interprétations. Pour le ministre Toureh, cette stratégie du département va permettre de maintenir la croissance de la part du numérique dans sa dimension économique.
Ces dernières années ont vu la création de nouvelles structures notamment la société malienne de transmission et de diffusion (SMTD), l’agence de gestion du fond d’accès universel (AGEFEAU), la direction nationale de l’économie numérique et le service de certification et de signature électronique (SCSE). Le département a enregistré d’autres structures prédominantes dont l’autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP).
En outre, face à cette multitude de structures, de missions, en vue de réussir ce pari d’organiser le secteur TIC, le ministère de tutelle devra répondre en premier aux exigences d’une organisation et structure optimale et rigoureuse par la mise en place de méthodes et procédures de gestions des normes.
Kossa Maïga
Source : Canard Déchaine