Malgré la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante par un décret présidentiel, le Mouvement populaire pour la justice sociale, lors de sa rentrée politique 2021 qui s’est déroulée le week-end dernier, demande aux autorités de la transition de la maintenir.
Ce sont des raisons d’équilibre politique et de transparence dans l’organisation des futures échéances électorales que les responsables du MPJS ont évoqué pour solliciter le maintien de cette organisation de supervision et de suivi des élections. Contrairement à l’ancienne CENI, le président du MPJS, Mamadou Maïga propose de renforcer les missions de cet organe en l’attribuant le rôle de contrôle effectif de l’ensemble du scrutin et de sa gestion. Ce parti propose également, qu’à défaut de l’organe unique aux élections, il faut maintenir en plus de la CENI, le ministère de l’Administration territoriale et la Délégation générale aux élections. « Cela permettra d’instaurer une confiance entre les candidats qui participent aux élections », ajoute le président du MPJS.
Quid de la suppression de l’aide aux partis politiques dont la question défraie la chronique, le MPJS a exprimé son opposition comme les autres formations politiques. Les responsables du parti justifient les raisons de leur opposition par le fait que si l’État cesse d’accorder un soutien financier aux partis politiques cela ouvrira la voix à leur financement illicite. « Un trafiquant ou un groupe terroriste peut financer un parti politique jusqu’à la conquête du pouvoir, puis l’imposer sa volonté », explique Mamadou Maïga, qui prône un durcissement des conditions d’accès au financement. Lire la suite sur aumali…
S.D
Source: l’indicateur du renouveau