L’audience solennelle a réuni des personnalités comme le Premier ministre, le président du Conseil national de transition et d’autres présidents d’institutions, le président de la Cour suprême, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux, le gouverneur du district de Bamako, le maire de la Commune VI du district de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Mali, et d’autres personnalités notables.
Après l’hymne national, marquant le démarrage des travaux de cette audience solennelle, Mme l’huissier audiencier a annoncé les délibérations et le programme de la journée. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a ensuite ouvert officiellement la séance en invitant le président de la Cour suprême à prendre la parole.
Fatoma Théra, président de la Cour suprême, a exprimé dans son allocution toute sa gratitude aux autorités de la Transition pour les actions louables en faveur de la justice. Il a également rendu hommage aux victimes d’actes terroristes avant de souligner le rôle crucial de la justice dans la refondation du Mali nouveau. La Cour a mis en avant à cet effet, l’importance d’une justice efficace pour le progrès du pays, évoquant les liens indissociables entre la justice et les droits.
Mme Habibatou Maïga, rapporteur du thème, a en présenté l’actualité, explorant les défis liés à la méconnaissance des droits, la traduction des textes, la sensibilisation limitée, et le faible niveau d’instruction des citoyens.
Pour sa part, le procureur général a salué le professionnalisme et le patriotisme des Forces armées maliennes dont la détermination pour la reprise de Kidal a été un facteur crucial pour le renforcement de la souveraineté nationale et la sauvegarde de l’intégrité territoriale.
De son côté, le bâtonnier de l’Ordre des avocats a saisi l’occasion pour remercier les autorités maliennes de la Transition du soutien financier considérable pour la construction de la Maison des avocats. Un geste qu’il a hautement apprécié comme une marque de considération vis-à-vis de la justice.
Prenant la parole pour annoncer l’ouverture de l’année judiciaire 2023-2024, le président du Conseil supérieur de la magistrature, le colonel Assimi Goïta a rappelé la place prépondérante de la justice dans la refondation de l’Etat tout en préconisant une exemplarité continue.
Selon les précisions du président Goïta, le thème de cette rentrée s’aligne sur les préoccupations des pouvoirs publics. Il a, par ailleurs salué la diligence dans la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation visant une réforme profonde de l’appareil judiciaire et surtout du renforcement de la justice et de la collaboration entre la justice et les citoyens.
Cette audience solennelle s’est clôturée par la signature du plumitif par le colonel Assimi Goïta, suivie d’une photo de famille.