Depuis l’Assemblée générale du samedi 26 septembre, tenue devant le siège du patronat, les conciliabules sont en cours pour trouver un compromis entre la tendance Mamadou Sinsy Coulibaly et celle de Diadié dit Amadou Sankaré.
La réunion du bureau du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) du mardi 29 septembre s’est poursuivie hier après-midi. Selon des sources proches de l’organisation, elle a regroupé les membres du bureau sortant, partisans des deux listes de candidatures.
Notre source souligne que les discussions ont été houleuses autour de la suite à donner aux évènements de samedi dernier. En effet, la tendance favorable au président sortant estime qu’il n’y a pas eu d’Assemblée générale et que celle du samedi dernier a été irrégulièrement et illégalement convoquée en violation des textes et ne saurait être considérée comme une assemblée générale.
De leur côté, les partisans de Diadié dit Amadou Sankaré soutiennent que l’Assemblée générale s’est belle et bien tenue, d’autant que le quorum a été atteint et les délégués, qui ont voté, sont habilités à le faire, car ayant été mandatés par les groupements professionnels membres du patronat.
Au terme de cette réunion, les deux parties n’ont pu se départager sur la tenue d’une » autre assemblée générale « .
Un proche de Mamadou Sinsy Coulibaly soutient qu’une autre rencontre est prévue ce jeudi 1er octobre pour entériner la date de la tenue de la prochaine assemblée générale élective, qui devrait avoir lieu entre le jeudi 8 octobre et le samedi 10 octobre prochain. Cette dernière date correspondant à celle de la fin du mandat du bureau sortant.
Cette source précise qu’une fois la date fixée, les correspondances seront aussitôt envoyées aux organisations membres pour désigner leurs délégués.
Une source proche de la tendance Diadié rejette toute idée d’une nouvelle assemblée générale. Pour ce dernier, la question est de s’entendre sur les modalités et le calendrier de la passation de service entre le président élu, Diadié dit Amadou Sankaré et le président sortant, Mamadou Sinsy Coulibaly.
» Si on ne s’entend pas sur ces derniers principes, chaque partie se défendra avec les arguments et les moyens dont elle dispose, conformément à la loi « . Ce qui sous-entend la possibilité d’une action judiciaire.
Affaire à suivre Y.C
Source: l’Indépendant