« Le 26 Mars 1991, le régime de Moussa TRAORE est renversé par un coup d’Etat militaire dirigé par le lieutenant-colonel Amadou Toumani TOURE, après une courte transition d’une année, il passe le témoin le 8 juin 1992 au président Alpha Oumar KONARE. Le président KONARE prend les manettes du Mali dans un contexte marqué par une rébellion touarègue. Avec comme « stratégie du bâton et de carotte », il parvient à redresser la situation.
En 1996, il entame des grands projets mais très rapidement, il est accusé d’avoir encouragé la corruption et aussi le sabotage de l’outil de défense. Ainsi, il quitte le pouvoir avec comme surnom Alpha le bavard.
ATT, son successeur aura moins de chance. Il entame son premier mandat par des grands travaux d’infrastructures routières. En effet, le Mali est devenu un exemple de démocratie en Afrique et ATT est ainsi réélu par le peuple pour son deuxième mandant. Malheureusement, avec l’attaque du mois de janvier 2012, par les bandits du MNLA et des djihadistes venus de la Lybie qui ont envahi le nord du Mali, ATT sera accusé d’être le chef rebelle et renversé le 22 mars 2012.
Dioncounda qui dirige la transition sera physiquement agressé au palais de Koulouba. Ainsi, il quitta le pouvoir avec le surnom l’homme au sang qui ne circule pas. Soutiendra-t-il.
Enfin, l’homme du luxe, IBK élu en 2013 par la majorité du peuple malien pour guérir les nombreux maux de la Nation, le président de la République, est en deçà des attentes de ses concitoyens. De 2013 à nos jours, aucune avancée n’est visible. Au contraire, la Nation est tombée de haut en bas sur tous les plans : sur le plan économique, social, sécuritaire, politique et infrastructure. Le constat est pénible.
Du côté des citoyens, c’est la désolation générale. Rares sont les Maliens qui parviennent à manger trois fois par jour. Le taux de chômage grimpe et la cherté de la vie devient insupportable. Le Mali de 2019 n’est pas comparable au Mali de 2010. Notre pays, n’a jamais connu une telle situation de l’indépendance à nos jours. Nous confirme-t-il.
Pour lui, la mauvaise gouvernance étouffe le pays. La corruption, le favoritisme, le gaspillage et surtout le mensonge sont devenus des modes de gestions de nos autorités. Frustrés par les mensonges, les citoyens commencent à acculer le gouvernement qui ne fait que des promesses, lesquelles ont peu de chance d’être concrétisées
Y.T. DJIRE (Stagiaire)
Source: Bamakonews